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11/04/2011

Et si on parlait de l'émigration ?

Puisque la question de l’immigration revient sur le devant de la scène avec l’arrivée massive de migrants africains en Europe par l’île italienne de Lampedusa, il n’est pas inintéressant de se repencher sur l’autre face des migrations, celle de l’émigration française car celle-ci a pris, sans que personne ne s’y intéresse vraiment, une importance qui n’est pas négligeable, loin de là !

 

Je pense que l’Etat devrait réfléchir aux moyens de freiner l'émigration française vers les Etats-Unis ou le Royaume-Uni, par exemple : car, aujourd'hui, plus d'un tiers des élèves passés par des prépas dans mon lycée vont partir, dès leurs concours obtenus, travailler pour des boîtes étrangères... Véritable fuite des cerveaux très coûteuse et dangereuse pour notre pays !

                    

Coûteuse à au moins deux titres : 1. Les études de ces jeunes sont "à fonds perdus" pour l'Etat et la France puisque la plupart de ces jeunes ne paieront pas un centime à l'Etat qui leur a permis et payé leurs études... La note est fort salée lorsque l’on sait que le coût d’une année d’un lycéen est d’environ 7.000 euros, si j’en crois ce qui nous a été annoncé lors d’un récent conseil de classe auquel j’assistais…

 

                                                  2. Les compétences acquises en France, grâce à un enseignement supérieur qui n'est pas si mauvais que cela (en particulier dans les grandes écoles) vont profiter à d'autres pays que la France, à des pays concurrents, voire adversaires sur le plan économique...

 

Donc, d'abord freiner l'émigration française ! Non par la seule contrainte, ce qui serait préjudiciable à tous et dangereux à terme, mais par une politique d’investissements dans la recherche et par des contrats attractifs en France, couverts par l’Etat, par exemple par des exonérations de charges durant les premières années d’installation des jeunes diplômés en France.

 

La matière grise est la principale richesse de la France, ne la laissons pas dilapider par un système qui se dit « mondialisation » et, en fait, n’est que « profitation », comme le disent en créole les Antillais français…

 

 

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