13/10/2011
Conférence "la crise est-elle une fatalité ?", à Rennes.
Ce n'est pas du haut d'un perchoir mais au coeur du lycée, dans les rues que je traverse, au comptoir des cafés que je fréquente ou sur les quais du métro parisien, que j'écoute la « rumeur populaire » : pour nombre de nos concitoyens, la crise n'est pas qu'un mot un peu angoissant, c'est un sentiment ou un pressentiment, c'est une expérience vécue chaque jour, mais aussi parfois des expédients en attendant le lendemain que l'on espère meilleur, c'est une sourde inquiétude...
Cela fait déjà quatre ans que s'est déclenchée cette crise que, sans doute, on pourrait évoquer au pluriel tellement elle paraît vaste et complexe, recouvrant des espaces très différents, des zones de l'économie aux quartiers de la finance, des territoires du politique aux terrains du social, du fond des campagnes aux banlieues ouvrières, etc.
Quatre ans que, jour après jour, je suis ses développements, à la fois inquiet et furieux, mais aussi fidèle à l'espérance d'une « alternative au pire », et que j'essaye d'en saisir le sens, les risques mais aussi les promesses.
Ainsi, je ferai partager mes réflexions sur la crise et mes propositions pour en atténuer les effets mais aussi en sortir, samedi prochain, le 15 octobre, dans ma bonne ville de Rennes, aux environs de 18 h 30, en m'appuyant aussi sur mes dernières lectures, de « Mourir pour le yuan ? » de Jean-Michel Quatrepoint à « Le renversement du monde » d'Hervé Juvin, deux livres fondamentaux pour saisir tous les enjeux de la situation actuelle.
Cette réunion sera aussi l'occasion d'inaugurer le cycle 2011-2012 des conférences de l'Action Royaliste Rennaise, structure monarchiste locale à laquelle j'avoue être très fier de participer, même si c'est de manière encore trop modeste à mon goût...
09:32 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rennes, crise, euro, royalisme.
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