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25/01/2012

Malthusianisme vain.

Un certain discours malthusien revient aujourd’hui par le biais de quelques « têtes légères », souvent d’ailleurs minoritaires dans leur propre camp, qu’ils appartiennent aux milieux Verts ou à ceux vantant un libéralisme effréné et darwiniste… Ces adeptes du « Pas d’enfant » s’en prennent même aux parents de famille nombreuse, accusés de pensées plus financières qu’humaines !

 

Ce genre de propos m’agace et mérite d’être dénoncé, et c’est en simple citoyen politique, n’étant pas père moi-même, que je réagis !

 

Avoir des enfants, ce n'est pas seulement un calcul comptable, Dieu merci : c'est, en France, un choix et rarement une contrainte puisque la contraception existe comme la liberté de ne pas avoir d'enfants, et qu’elles sont légalement reconnues, avec ce risque parfois d’entraîner des abus et des pressions des hommes sur les femmes (2 avortements sur 3 seraient l’effet des volontés masculines et non du souhait des femmes elles-mêmes concernées...).

 

Néanmoins, certains semblent oublier que, pour payer les retraites, il faut des "actifs" et que, plus nombreux ils seront, plus les retraites seront assurées et moins il sera nécessaire de retarder l'âge légal du départ à la retraite...

 

Quant aux pressions sur l'environnement que feraient peser les nouveaux-nés français sur la planète (cet argument ridicule avancé par M. Yves Cochet, qui n’est pourtant pas un imbécile, loin de là !), elles dépendent surtout du mode de vie et il faut souligner que, en ce domaine comme en d'autres, la responsabilité de chacun est engagée mais aussi la volonté de l'Etat : il est certain qu'une république éternellement coincée entre deux élections présidentielles a peur de réformer sur le long terme et d'impulser un nouveau modèle de "sobriété économique" pourtant nécessaire...

 

Une peur que, par essence, la monarchie « familiale » peut surmonter, pensant en termes de générations et non d’élections !

 

Commentaires

Bonjour,
Vous semblez ne guère vous inquiétez de la surpopulation, mais dans un monde surpeuplé, quelle place laisserons-nous au reste du monde vivant ? Remarquez qu'aux Etats-Unis souvent vilipendés, il existe encore une grande faune sauvage ce qui n'est plus le cas dans des pays plus densément peuplés
Cette question est incontournable. Nous sommes sur un monde de surface finie et aucune idéologie ne pourra faire l'impasse sur cette réalité matérielle. Si nous voulons préserver la nature, nous devons lui laisser de l'espace et notre démographie galopante ne le permet pas.
Voyez ce que dit sur ce sujet l'association française Démographie Responsable.
Bien cordialement

Écrit par : Didier Barthès | 23/02/2013

la question ne se pose pas en ces termes mais plutôt en termes d'équilibre entre nature et vie humaine.
De toutes les façons, les exigences économiques prêchent pour un certain retour à la société traditionnelle et pour une certaine sobriété dans la consommation de produits que l'on ne produit plus...on ne saurait appeler cela du "malthusianisme" mais plutôt du "bon sens".

Écrit par : JEAN DU TERROIR | 17/06/2013

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