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13/10/2008

Enarchie en République.

Ce que l'on peut reprocher à la République, ce n'est pas tellement d'avoir des énarques ou des technocrates, mais de leur avoir abandonné le Pouvoir, en les laissant maîtres des grandes administrations de l'Etat. L'intérêt de la Monarchie, c'est de les remettre dans le service de l'Etat, de les "ordonner" à l'Etat tout en les empêchant de former de "nouvelles féodalités". A bien y regarder, la Monarchie est, de ce côté-là, "libératrice". Je ne suis pas utopiste, et c'est pour cela que je pense que la Monarchie, en restaurant l'autonomie du Politique, restaure aussi l'indépendance d'action nécessaire de la magistrature suprême de l’Etat, aujourd’hui prisonnière des jeux partisans.
Si je voulais résumer, il s'agit d'établir la Monarchie pour limiter l'Enarchie : à l'Etat monarchique les pouvoirs régaliens; aux énarques les tâches administratives et d'intendance. Cette utilisation des compétences par l'Etat royal évite la féodalisation du Pouvoir.
Il n'est pas dit que cette "révolution royale" soit facile, mais elle est nécessaire pour libérer l'Etat et redonner des pouvoirs concrets aux citoyens, dans leurs cadres locaux et socioprofessionnels.

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