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27/05/2009

Campagne électorale dans l'Ouest.

Je viens à nouveau de passer plusieurs jours sur « ma » circonscription, celle de « l’Ouest », entre corrections de copies (nombreuses), affichages sur les panneaux électoraux, rencontres avec mes amis et les électeurs, et entretiens avec les médias, radiophoniques ou écrits, avec des fortunes diverses…

 

En tout cas, cette campagne me permet d’approfondir mes réflexions sur un thème peu traité par les monarchistes en tant que tel, l’Europe, mais aussi sur les perspectives du combat royaliste dans un monde globalisé, apparemment si contraire à ce que les royalistes prônent ou espèrent. C’est aussi l’occasion de connaître de nouveaux dossiers, d’appréhender de nouvelles idées, de peaufiner nos argumentations, voire de les remettre sur la table de travail. En somme, cette campagne est une bonne occasion de se confronter aux réalités, même si elles peuvent nous sembler peu favorables.

 

Cela veut-il dire, au nom d’un illusoire principe de réalité qui se voudrait intangible, ne pas remettre en question certaines de celles-ci ? Bien sûr que non ! Si, aujourd’hui, la réalité des institutions françaises est républicaine, cela ne doit pas empêcher de les critiquer et de vouloir les remplacer par d’autres institutions plus appropriées aux défis contemporains.

 

Mais les journées trop courtes ne me laissent guère le loisir de tout noter et d’en tirer autant de textes pour ce blogue que je le souhaiterai : il faudra, veuillez m’en excuser, attendre encore un peu… Pourtant, que de thèmes ai-je eu l’occasion d’aborder avec les journalistes qui ont eu la sympathique idée de m’interroger sur les idées monarchistes ! Que de discussions, parfois passionnées, avec des passants (et pas seulement des électeurs) à qui je tendais mon tract du jour ! Que d’anecdotes aussi, comme celles de l’Italien heureusement surpris de trouver des royalistes à Rennes et me félicitant avant de m’expliquer qu’il était sympathisant du journal monarchiste « Italia reale » (Italie royale), ou celle de ce conducteur quadragénaire qui, alors que je collais des affiches avec une belle France fleurdelysée dans le petit village de Saint-Domineuc, s’est arrêté quelques secondes pour me crier un clair « Bravo » et un non moins clair et tonitruant « Vive le Roi ! », ou encore cette rencontre improbable avec un cafetier « grande gueule » me parlant de la vie avec une gouaille toute… « parisienne »… Ou encore, lundi dernier, ces affichages sous une pluie battante sur des panneaux électoraux que j’étais le premier à honorer, comme à Lancieux, mon « village de cœur », et ma brosse de collage qui, évidemment, me lâche en plein milieu de l’effort…

 

J’ai aussi quelques souvenirs moins drôles, voire même assez rudes, mais je les garde pour moi.

 

En tout cas, quoiqu’il en soit, je suis heureux de faire cette campagne monarchiste : je suis persuadé que le rôle des royalistes n’est pas de rester à bouder au bord de la route ou de ruminer de vieilles nostalgies poussiéreuses, mais qu’il est de servir, concrètement, la cause de notre pays et de ce que l’on souhaite de mieux pour lui et ses habitants. Bien sûr, faîtes-moi confiance pour ne pas m’arrêter après cette élection : jusqu’au Roi, décidément !

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