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15/03/2012

Mon programme royaliste en couleurs...

Une petite mise au point sur le royalisme, suite à quelques discussions récentes sur la question et dans le cadre de ma « campagne présidentielle » 2012 :

 

Le royalisme aujourd'hui n'est pas, et ne doit pas être, que la dénonciation d'une République qui, née en 1792-1799 dans la manoeuvre des républicains ou des opportunistes du moment, et le sang des Basques, des Corses, des Vendéens, des Lyonnais, etc. (liste trop longue, malheureusement...), se contente aujourd'hui d'envoyer des Sarkozy ou des Hollande au pouvoir. Le royalisme ne doit s’appuyer ni sur le simple ressentiment, vain et malsain, ni sur la nostalgie, toute aussi vaine !

 


Le royalisme est un combat politique contemporain pour établir une monarchie libre et non vassale des forces d'Argent ; une monarchie fédérative des peuples de France quand la république ne sait pas décentraliser ; une monarchie sociale quand la république apparaît de plus en plus comme le règne des actionnaires et des financiers, des traders sans morale. En somme, un nouveau régime pour rompre avec cette république qui, de Danton à Sarkozy, privilégie l'argent et oublie les plus faibles sauf lors des campagnes électorales où les promesses sont nombreuses même si, en définitive, elles n’engagent que ceux qui y croient...

 

En même temps, le royalisme ne doit pas se contenter d’une simple posture mais être adapté aux défis contemporains, et proposer des pistes de réponse concrètes, sans a priori et sans démagogie : c’est la condition même de la crédibilité du mouvement royaliste français.

 

En ces temps de présidentielle durant lequel les monarchistes peuvent faire connaître leurs idées sans avoir besoin de rallier tel ou tel prétendant à l’Elysée (ce qui n’aurait pas beaucoup de sens et décrédibiliserait leur engagement), je mène une « campagne présidentielle » avec un programme de couleurs dont voici quelques pièces ici évoquées avant d’être ultérieurement développées : « les trois couleurs », ou un nationalisme mesuré et assumé ; « le pétrole vert de la France », ou le redéploiement agricole par un aménagement du territoire rénové ; « la houille blanche », ou le développement des énergies renouvelables telles que l’énergie hydraulique ou l’énergie houlomotrice ; « la planète bleue », ou la maîtrise et le développement intelligent de notre Zone économique exclusive maritime qui est, en superficie, la deuxième du monde ; « la matière grise », ou notre principal gisement de richesses, intellectuelles et culturelles ; etc.

 

Chacun de ces thèmes et quelques autres seront l’objet de futures notes, actuellement en préparation…

 

 

 

13/07/2010

Une ruralisation intelligente est possible, et utile !

L'un des grands viviers d'emplois potentiels en France est lié à un aménagement intelligent du territoire, à une sorte de ruralisation équilibrée des populations : deux familles (quatre adultes et plus de quatre enfants, par exemple) de plus dans une petite commune de Bretagne centrale, cela équivaut souvent au maintien d'une classe, voire d'une école ; cela peut permettre de maintenir ou de créer un café, une épicerie, des commerces de proximité mais aussi une production agricole vivrière (et non pas productiviste ou intensive) destinée aux familles et aux marchés locaux, etc.

 

Imaginez si, au lieu de deux familles par commune sur un an, il y en avait cinq, six ou plus... Imaginons…

 

Voilà une piste à creuser, mais la république actuelle, centraliste, obnubilée par la rentabilité et la « croissance » économique peut-elle le faire ? J'en doute !

 

Une monarchie fédérale des provinces et communes de France, avec un Etat central fort et des communautés démocratiques vivantes et actives, celles que Maurras, dans la lignée des monarchistes anciens, nommait « les républiques françaises », locales et particulières, a plus de cartes dans son jeu pour mener cette politique humaniste et novatrice... C'était d’ailleurs l’intuition, dans le cadre de son projet fédéraliste national, du défunt comte de Paris.

 

27/05/2009

Campagne électorale dans l'Ouest.

Je viens à nouveau de passer plusieurs jours sur « ma » circonscription, celle de « l’Ouest », entre corrections de copies (nombreuses), affichages sur les panneaux électoraux, rencontres avec mes amis et les électeurs, et entretiens avec les médias, radiophoniques ou écrits, avec des fortunes diverses…

 

En tout cas, cette campagne me permet d’approfondir mes réflexions sur un thème peu traité par les monarchistes en tant que tel, l’Europe, mais aussi sur les perspectives du combat royaliste dans un monde globalisé, apparemment si contraire à ce que les royalistes prônent ou espèrent. C’est aussi l’occasion de connaître de nouveaux dossiers, d’appréhender de nouvelles idées, de peaufiner nos argumentations, voire de les remettre sur la table de travail. En somme, cette campagne est une bonne occasion de se confronter aux réalités, même si elles peuvent nous sembler peu favorables.

 

Cela veut-il dire, au nom d’un illusoire principe de réalité qui se voudrait intangible, ne pas remettre en question certaines de celles-ci ? Bien sûr que non ! Si, aujourd’hui, la réalité des institutions françaises est républicaine, cela ne doit pas empêcher de les critiquer et de vouloir les remplacer par d’autres institutions plus appropriées aux défis contemporains.

 

Mais les journées trop courtes ne me laissent guère le loisir de tout noter et d’en tirer autant de textes pour ce blogue que je le souhaiterai : il faudra, veuillez m’en excuser, attendre encore un peu… Pourtant, que de thèmes ai-je eu l’occasion d’aborder avec les journalistes qui ont eu la sympathique idée de m’interroger sur les idées monarchistes ! Que de discussions, parfois passionnées, avec des passants (et pas seulement des électeurs) à qui je tendais mon tract du jour ! Que d’anecdotes aussi, comme celles de l’Italien heureusement surpris de trouver des royalistes à Rennes et me félicitant avant de m’expliquer qu’il était sympathisant du journal monarchiste « Italia reale » (Italie royale), ou celle de ce conducteur quadragénaire qui, alors que je collais des affiches avec une belle France fleurdelysée dans le petit village de Saint-Domineuc, s’est arrêté quelques secondes pour me crier un clair « Bravo » et un non moins clair et tonitruant « Vive le Roi ! », ou encore cette rencontre improbable avec un cafetier « grande gueule » me parlant de la vie avec une gouaille toute… « parisienne »… Ou encore, lundi dernier, ces affichages sous une pluie battante sur des panneaux électoraux que j’étais le premier à honorer, comme à Lancieux, mon « village de cœur », et ma brosse de collage qui, évidemment, me lâche en plein milieu de l’effort…

 

J’ai aussi quelques souvenirs moins drôles, voire même assez rudes, mais je les garde pour moi.

 

En tout cas, quoiqu’il en soit, je suis heureux de faire cette campagne monarchiste : je suis persuadé que le rôle des royalistes n’est pas de rester à bouder au bord de la route ou de ruminer de vieilles nostalgies poussiéreuses, mais qu’il est de servir, concrètement, la cause de notre pays et de ce que l’on souhaite de mieux pour lui et ses habitants. Bien sûr, faîtes-moi confiance pour ne pas m’arrêter après cette élection : jusqu’au Roi, décidément !