Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

09/04/2012

Mon programme présidentiel en couleurs (partie 1).

J'avais annoncé il y a quelques semaines sur ce blogue le développement d'un programme présidentiel « en couleurs » qui serait mien, et je n'ai pas encore tenu cette promesse, faute de temps : du coup, je vais en livrer un résumé en espérant qu'il provoque des réactions, voire des débats.

 

« La matière grise » est l'une des principales richesses de la France et elle peut être inépuisable si l'on veut se donner la peine de lui donner (ou de susciter) les moyens de son épanouissement, que cela soit par le biais des institutions scolaires et universitaires, mais aussi par le développement des fondations et des agoras culturelles, intellectuelles, voire spirituelles. De plus, il est nécessaire de penser à sa meilleure exploitation (dans le sens positif du terme, bien sûr) en France et pour la France : freiner l'émigration des « jeunes pousses » françaises est aussi le meilleur moyen de limiter l'endettement du pays en valorisant leurs qualités au profit de la Communauté française toute entière, et non en les abandonnant aux tentations des grandes multinationales et de l'Argent...

 

« Le pétrole vert » que représente l'agriculture (devrai-je dire « les agricultures », tant le fossé est grand aujourd'hui entre les modalités et les fins des différentes exploitations de la terre et de ses produits ?) doit être valorisé encore mais pas forcément en soutenant le productivisme : l'agriculture raisonnée et, mieux encore, l'agriculture biologique doivent être encouragées et développées, tout en privilégiant la qualité et les « circuits courts » de transformation et de distribution. De plus, favoriser un véritable redéploiement agricole par une nouvelle politique d'aménagement du territoire qui permette un renouveau concret des espaces ruraux (y compris ceux en cours de désertification : il faut inverser la tendance !) peut entraîner la création (et le maintien !) de nombreux emplois liés directement à l'exploitation de la terre et de ses produits, mais aussi de ceux liés aux activités annexes ou aux services nécessaires à la vie sociale des campagnes. Je m'explique : quand vous favorisez l'installation sur un territoire de quelques familles, vous permettez le maintien ou l'ouverture de classes pour les enfants et des emplois qui vont avec, de instituteur au technicien ou au personnel d'entretien, mais aussi d'autres activités, artisanales ou marchandes dans le village...

 

Il est fort possible (voire probable !) que, dans les temps de crise qui s'annoncent, les campagnes s'avèrent plus nourricières que les centres urbains aujourd'hui rongés par les maux endémiques du chômage et de la désindustrialisation, voire (un problème qui se fait de plus en plus prégnant avec la progression du tout-informatique et dont personne n'ose parler...) de la dématérialisation des activités de service du secteur tertiaire...

 

 

 

 

(à suivre : l'énergie bleue et la houille blanche ; la nation tricolore).