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27/10/2011

Conférence royaliste "Peut-on vaincre la crise ?", à Rennes, le 27 octobre.

La crise de la zone euro, qui est aussi une crise de l’endettement public (mais il faudra bien un jour aussi parler de l’endettement privé, celui-là même qui a provoqué la crise dite des « subprimes ») et une crise de l’euro-monnaie unique lui-même, ne va pas être réglée par les quelques déclarations des dirigeants européens et, en particulier, du couple franco-allemand Sarkozy-Merkel, couple visiblement dominé par « Frau Germania » au nom du « droit du plus gros payeur » et non de la solidarité européenne…

 

Dans son dernier ouvrage, « Mourir pour le yuan ? », ouvrage dont je recommande chaudement la lecture, Jean-Michel Quatrepoint insiste sur le fait que nous ne sommes pas à la fin mais bien au début de ce que l’on nomme « la crise » : sachant cela, il s’agit de ne pas céder à la facilité de la fatalité, mais bien au contraire de préparer et d’activer les réponses à cette crise multiforme ou à ces crises qui s’agrègent pour ne former, aux yeux des spectateurs producteurs, consommateurs et contribuables, qu’un seul ensemble global, menaçant et redouté.

 

« Peut-on vaincre la crise ? » : c’est le titre que j’ai choisi pour traiter des propositions que je fais, en tant que royaliste engagé, pour surmonter les effets de la crise et, au-delà, se servir de celle-ci pour « penser le monde qui vient » et commencer à bâtir cette « post-démocratie » qui, si elle est éminemment démophile, pourra plus efficacement en finir avec la suzeraineté des financiers et des « experts », et rendre leurs capacités d’intervention aux Politiques et leurs pouvoirs, au sens civique du terme, aux peuples souverains par leurs Etats.

 

A travers cette conférence qui se tiendra ce jeudi 27 octobre à Rennes, et qui fait suite à celle du 15 octobre, je veux aussi montrer que les monarchistes ne sont pas des « exilés de l’intérieur » justes bons à crier « vive le roi » le 21 janvier, mais au contraire et sans renier le cri de la fidélité royale, des « engagés de l’intérieur », soucieux du Bien commun et porteurs d’espérance…

 

 

 

 

01:17 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sarkozy, euro, dette, crise, allemagne, yuan.

18/10/2011

Quelques impressions sur la manifestation antinucléaire de Rennes...

 

Samedi dernier, j'étais à Rennes pour animer une réunion de l'Action Royaliste Rennaise sur « la crise », conférence sur laquelle je reviendrai et qui aura une suite d'ici la fin de ce mois d'octobre. Mais il y avait le même jour une manifestation antinucléaire d'ampleur nationale, avec la présence de quelques candidats de gauche et d'extrême-gauche à la prochaine élection présidentielle : les calicots et les drapeaux claquaient au vent, les slogans se mélangeaient aux musiques déversées par des sonos saturées, c'était le grand raout festif et revendicatif d'une gauche qui, en ces temps de crise et en ses doutes profonds, cherche à se réconforter et à se prouver qu'elle a encore un poids face à un Système dont le sens véritable, souvent, lui échappe, faute de sortir de ses habitudes et de ses tabous : cette gauche qui, tout compte fait, préférerait une alternative plutôt qu'une alternance, devrait lire Michéa et relire Proudhon, et se plonger dans Bernanos et « La France contre les robots »... Cela lui éviterait quelques désillusions futures et lui permettrait d'ouvrir de nouvelles pistes de réflexion comme d'action !

 

 

 

Si la manifestation semblait calme mais déterminée, quelques banques et agences immobilières ou d'assurances en firent les frais : murs décorés de slogans drôles ou vengeurs, distributeurs recouverts de peinture, ouvertures sabotées, etc. En fait, cela s'est fait dans une grande indifférence, au point que les façades des agences sont toutes restées dans cet état peu glorieux le soir du samedi et toute la journée du dimanche, voire, d'après des amis rennais contactés il y a quelques heures, tout le lundi ! Comme si les établissements visés ne se sentaient pas concernés par l'exaspération qui monte dans tous les milieux à l'égard des jeux financiers et d'une spéculation peu favorable à une activité économique équilibrée et juste pour tous, et qu'ils n'avaient pas jugé nécessaire de déplacer une agence de nettoyage pour ces quelques déprédations, plus visibles que vraiment méchantes... Ces vitrines maculées intriguaient bien les passants, mais sans autre chose qu'un haussement d'épaules, dans la plupart des cas.

 

 

 

Durant cette manifestation, des groupes « radicaux » (dans la posture, semble-t-il, plus que dans la rigueur de la réflexion...) ont apposés des milliers d'autocollants, parfois contradictoires les uns des autres ou revendiquant « la » révolution, la vraie, celle qui est plus « révolutionnaire » que les autres... Cet assemblage coloré des sigles pouvait faire la joie des collectionneurs ou des « entomologistes politiques » (quelques espèces rares se retrouvant dans ces grandes démonstrations) et j'avoue faire partie de ces observateurs curieux des groupes « minoritaires » qui, pour certains, ne sont pas forcément inintéressants, à défaut d'attirer du monde ou les pensées.

 

 

 

Et les royalistes, là-dedans ? Après tout, certains d'entre eux sont, depuis toujours, des adversaires de l'atome et je me souviens de cette voiture d'un vieux militant d'Action Française d'à côté de Loudun qui arborait fièrement sur la vitre arrière la fleur-de-lys et le soleil rouge des antinucléaires, et cela en 1983, lors de l'Université d'été monarchiste d'AF ! Mon ami Frédéric Winckler, ce fidèle Camelot du roi qui préside aux destinées du Groupe d'Action Royaliste, ne cache pas non plus son hostilité à l'énergie nucléaire et y a consacré une belle série d'articles dans l'ASC (Action Sociale Corporative, revue sociale monarchiste) après le drame de Fukushima. Petite anecdote : près du lycée Emile Zola, des manifestants de samedi n'ont pas hésité à apposer des autocollants antinucléaires à côté de papillons royalistes, ce qui donnait l'impression curieuse que des monarchistes avaient participé au grand barbouillage général des lampadaires et des poteaux indicateurs du centre-ville... A moins que quelques fidèles chouans se soient glissé dans le cortège, ce qui n'est pas impossible !

 

 

 

Pour ma part, je pense qu'il est effectivement temps de préparer une sortie ordonnée du nucléaire, mais en étant conscient que cela ne peut se faire que par un changement radical des attitudes et des habitudes de consommation. Or, je doute que les nombreux manifestants de l'autre samedi soient prêts à cette réduction de leur « niveau de vie énergétique »... Je crains que la posture de certains ne soient qu'une forme d'imposture ! Pourtant, il y a dans cette « révolution des comportements », qui atteint à l'essence même de la société de consommation, une forte nécessité mais aussi une autre manière d'aborder ce que l'on appelle communément « la crise » : en privilégiant la sobriété, on peut éviter l'austérité et ses frustrations, dangereuses à plus ou moins long terme. Mieux vaut une sobriété responsable et assumée qu'une austérité obligatoire imposée par le Pouvoir (économique ou politique) et souvent désespérante pour qui s'en sent la victime !

 

 

 

 

 

(à suivre)

 

 

 

 

 

13/10/2011

Conférence "la crise est-elle une fatalité ?", à Rennes.

 

Ce n'est pas du haut d'un perchoir mais au coeur du lycée, dans les rues que je traverse, au comptoir des cafés que je fréquente ou sur les quais du métro parisien, que j'écoute la « rumeur populaire » : pour nombre de nos concitoyens, la crise n'est pas qu'un mot un peu angoissant, c'est un sentiment ou un pressentiment, c'est une expérience vécue chaque jour, mais aussi parfois des expédients en attendant le lendemain que l'on espère meilleur, c'est une sourde inquiétude...

 

Cela fait déjà quatre ans que s'est déclenchée cette crise que, sans doute, on pourrait évoquer au pluriel tellement elle paraît vaste et complexe, recouvrant des espaces très différents, des zones de l'économie aux quartiers de la finance, des territoires du politique aux terrains du social, du fond des campagnes aux banlieues ouvrières, etc.

 

Quatre ans que, jour après jour, je suis ses développements, à la fois inquiet et furieux, mais aussi fidèle à l'espérance d'une « alternative au pire », et que j'essaye d'en saisir le sens, les risques mais aussi les promesses.

 

Ainsi, je ferai partager mes réflexions sur la crise et mes propositions pour en atténuer les effets mais aussi en sortir, samedi prochain, le 15 octobre, dans ma bonne ville de Rennes, aux environs de 18 h 30, en m'appuyant aussi sur mes dernières lectures, de « Mourir pour le yuan ? » de Jean-Michel Quatrepoint à « Le renversement du monde » d'Hervé Juvin, deux livres fondamentaux pour saisir tous les enjeux de la situation actuelle.

 

Cette réunion sera aussi l'occasion d'inaugurer le cycle 2011-2012 des conférences de l'Action Royaliste Rennaise, structure monarchiste locale à laquelle j'avoue être très fier de participer, même si c'est de manière encore trop modeste à mon goût...

 

 

 

 

 

09:32 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rennes, crise, euro, royalisme.