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19/12/2016

Une nouvelle enquête sur la Monarchie, pour 2017.

Lors de la session de travail de juin dernier du Groupe d'Action Royaliste, j'ai annoncé l'ouverture d'une nouvelle enquête sur la Monarchie à l'occasion de la campagne présidentielle de 2017. Celle-ci va prendre plusieurs formes, qui pourront d'ailleurs évoluer au fur et à mesure du temps  : d'une part, la publication de quelques textes anciens sur la Monarchie (Bernanos, Thibon, Maurras, Ionesco, Maulnier, Boutang, Pujo, etc.) et des commentaires originaux et nouveaux ; d'autre part, des articles qui développeront les principaux arguments pour la Monarchie en France, mais aussi des réponses argumentées à telle ou telle objection à la Monarchie, ou qui évoqueront la nécessité de la Monarchie face à tel ou tel problème ou questionnement ; enfin, des « lettres ouvertes » aux différents candidats ou à des éditorialistes sur la question des institutions. Ce bloc-notes jouera évidemment sa partition dans cette enquête, mais il ne sera pas seul, et d'autres moyens de débat et de communication seront aussi engagés.

 

C'est sur la toile que sera menée cette nouvelle enquête, mais c'est sur le terrain, dans les rues et les cafés, sur les lieux de travail, dans les réunions politiques ou syndicales, à Paris comme en province, qu'elle trouvera aussi ses sources d'inspiration, ses débouchés et ses échos. Quelques fortes brochures et autres feuillets imprimés seront publiés d'ici l'été prochain, pour appuyer cette campagne et en diffuser les principales idées et propositions, ainsi que plusieurs vidéos, dans le cadre du « Cercle Lutétia » et de « SACR-TV », la plate-forme audiovisuelle du Groupe d'Action Royaliste.

 

Cette nouvelle enquête sur la Monarchie n'a pas vocation à s'adresser aux seuls royalistes mais, au contraire, à parler à nos concitoyens et, dans la mesure du possible, à les convaincre du bien-fondé et de la nécessité d'un Etat royal dynastique, au-delà de la nostalgie sur laquelle l'on ne peut rien fonder de solide : cela ne signifie pas que j'oublie l'histoire et les traditions, et je fais mienne cette heureuse formule de Maurras : « Toute vraie tradition est critique », y compris, parfois, envers Maurras... Ce qui importe n'est pas la concordance des propos et des réflexions avec tel ou tel aspect d'une doctrine monarchiste, mais bien plutôt la concordance de ceux-ci avec les réalités et les nécessités du pays, de ses habitants et des générations à venir. En cela, j'applique le principe d'un « empirisme organisateur » concret et pratique.

 

Avant que de faire la Monarchie, encore faut-il la penser et la vouloir, et démontrer en quoi elle peut être plus efficace, plus crédible et plus humaine que l'actuelle République dont, néanmoins, je ne méconnais pas les quelques aspects monarchiques qu'il s'agit de rendre à leur cadre institutionnel naturel et logique. Détruire, même intellectuellement, ce qui existe sans vouloir penser la suite et la fondation d'un nouveau régime serait contre-productif et faire preuve d'un nihilisme qui n'est pas et ne sera jamais mien. La Monarchie n'est pas une « revanche » sur la République, et ce passé républicain (aussi condamnable que puisse être la République) qui appartient désormais au patrimoine national ne peut être rayé d'un coup de stylo ou en arrachant quelques pages aux manuels d'histoire : au contraire, il s'agit d'en tirer les leçons et d'assumer (sans en accepter les formes et les fautes) cette part, non négligeable, de l'Histoire de France. Assumer ne veut pas dire encenser ni même excuser, mais dépasser « le moment républicain » pour enraciner la nouvelle Monarchie dans un temps long qui ne peut faire l'impasse sur plus de deux siècles d'expériences et, parfois, d'espérances institutionnelles.

 

 

 

 

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