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05/01/2018

Citoyens majeurs, République et Monarchie. Partie 3 : Monarchie et synthèse démocratique.

Pour poursuivre le débat sur la question de la démocratie et de sa supposée inadéquation avec la Monarchie politique évoquée par mon jeune interlocuteur, il me faut compléter la définition de la démocratie même par son application « représentative », c'est-à-dire la pratique courante (et quasiment exclusive, hormis le recours -rare- au référendum) dans notre pays depuis la Révolution française et la transformation de l'assemblée des états-généraux en assemblée nationale constituante en 1789, véritable révolution politique et fin de toute possibilité de démocratie communale et directe, en fait comme en Droit, par l'interdiction du mandat impératif décidée par les nouveaux constituants qui cherchaient à prendre le Pouvoir, pas à le partager avec les peuples de France...

 

En fait, à bien y regarder, c'est bien sous le règne de Louis XVI que naît cette démocratie représentative, dans une imitation quasiment avouée du modèle anglo-saxon malgré le monocaméralisme de la Constitution de 1791. C'est aussi à la Restauration, sous les règnes des frères de Louis XVI, les rois Louis XVIII et Charles X, que s'implante vraiment le régime parlementaire, avec deux assemblées, la Chambre des députés et celle des Pairs, préfiguration de notre Assemblée nationale et du Sénat. Dès les années 1815-1820, une véritable vie parlementaire s'installe, et il suffit de suivre les débats qui, des travées des assemblées se poursuivent dans les revues et journaux de l'époque, pour le comprendre aisément. Mais il y a une lourde erreur politique que la Monarchie de la Restauration va commettre et que celle de Juillet qui lui succédera perpétuera, c'est la restriction du suffrage à quelques dizaines ou centaines de milliers d'électeurs alors qu'il aurait fallu établir le suffrage universel pour renforcer la Monarchie et sa légitimité « démocratique » aux yeux des Français qui y avaient goûté depuis les années révolutionnaires et impériales...

 

Les Républiques qui succédèrent à la Monarchie reprirent le bicaméralisme de la Restauration et accentuèrent, jusqu'au coup d'arrêt de 1958, le parlementarisme qui, en fait, donna une fort mauvaise réputation à la démocratie représentative par une corruption permanente et une impuissance bavarde qui entraîna souvent le pays vers le pire, y compris la défaite et l'occupation : de Gaulle ne pardonna jamais à la IIIe République d'avoir mené au désastre de 1940, et son discours de 1946 à Bayeux souligne bien son peu d'estime pour un régime qui laisse les partis et les carriéristes maîtres d'un État rabaissé. Aujourd'hui, la Cinquième République est certes une démocratie représentative mais son fondateur a cherché à libérer l’État des jeux parlementaires politiciens en établissant une autorité présidentielle qui, à défaut d'être royale, se veut au-dessus des partis sans les nier ou les interdire...

 

Qu'en ferait une nouvelle Monarchie instaurée ? Plusieurs pistes institutionnelles sont possibles et ouvertes, mais ce qui reste certain c'est que la Monarchie, si elle cherchera sans doute à limiter le rôle des partis et des politiciens sur les moyens de la décision de l’État, ne remettra pas fondamentalement en cause l'existence d'une forme de Représentation nationale, en maintenant, dans la droite ligne de la tradition constitutionnelle depuis 1815, un bicaméralisme parlementaire dont il sera néanmoins nécessaire de redéfinir les contours et les aspects, que cela soit en termes de désignation des parlementaires eux-mêmes ou en termes de pouvoirs et de leur exercice. On peut très bien imaginer que le Sénat devienne une sorte de « Chambre des Régions et des Métiers, des métropoles et des campagnes, des Compétences et des Idées » par exemple, quand l'Assemblée nationale garderait à peu près les mêmes pouvoirs mais s'ouvrirait à une plus grande diversité politique par l'établissement d'une certaine dose de proportionnelle atténuée par le maintien large d'une règle de désignation majoritaire pour éviter les blocages ou les manœuvres qui caractérisèrent tant les IIIe et IVe Républiques. De plus, la Monarchie « à la française », par les possibilités décentralisatrices qu'elle permet, accorderait plus de place et de poids à des assemblées provinciales et une autonomie démocratique et législative locale que la République, aujourd'hui, a tant de mal à reconnaître à la Corse et aux provinces historiques malmenées par les découpages de 1941, 1955 et 2015 et intégrées à des régions administratives « légales » mais bien peu « réelles » en fait... En somme, c'est bien plutôt la nouvelle Monarchie ainsi conçue qui permettrait une véritable représentation démocratique et l'exercice de libertés parlementaires qui ne s'arrêteraient pas à celles de partis ou de féodalités politiciennes comme c'est trop souvent le cas aujourd'hui.

 

De plus, les différentes assemblées, qu'elles soient nationales, régionales ou communales, joueraient leur véritable rôle de représentation et d'avis sans, pour autant, décider à la place de la magistrature suprême de l’État dans le cadre de la Grande politique ou de la diplomatie, domaines réservés du gouvernement royal, du Conseil du Roi constitués des ministères et secrétariats d’État.

 

En somme, la Monarchie appliquerait une véritable subsidiarité politique qui laisse une grande part de décisions locales aux localités, communales aux communes, régionales aux régions, professionnelles aux Métiers, etc. Autogestion, diraient certains, même si le terme le plus approprié serait plutôt, comme l'avaient évoqué les royalistes des années 60-70, Sociogestion, qui peut se définir comme l'exercice des pouvoirs concrets des communautés organisées, des corps constitués, des identités reconnues et vécues, par eux-mêmes...

 

Qu'y a-t-il de plus « démocratique », en définitive, que cette Monarchie qui peut synthétiser (et arbitrer) les deux grandes formes de démocratie, aujourd'hui considérées (à tort) comme forcément antagoniques, sans se laisser déborder par celles-ci et en assurant l'existence et l'exercice des libertés civiques par l'affirmation d'une Autorité politique indépendante (et donc arbitrale sans être arbitraire) des jeux de partis par sa propre nature « héréditaire et successible » ?

 

 

 

(à suivre)

 

 

 

 

02/01/2018

Quand la chute de la Monarchie iranienne a changé le cours de l'histoire du monde.

Des manifestations qui secouent actuellement l'Iran, nous n'avons que quelques photos et les images, désormais rares depuis le blocage par le Pouvoir en place des réseaux sociaux et des plateformes de vidéos, de jeunes en colère et des fumées de lacrymogène qui leur répondent. Mais la contestation, d'abord économique et sociale, prend parfois des accents politiques et des slogans hostiles à la République islamique se font entendre... Cela nous rappelle aussi la responsabilité de l'Occident dans l'établissement de ce régime dont, aujourd'hui, les Iraniens peinent à se défaire, près de 40 ans après le renversement de la Monarchie perse.

 

Dans les années 1970, l'Iran était dirigé par le Shah Reza Pahlavi d'une main de fer et les ayatollahs ne dictaient pas leur loi religieuse ni à l’État ni à la société. La Monarchie modernisait le pays à marche forcée, trop vite sans doute et dans l'imitation d'un mode de vie occidental qui n'était pas le mieux adapté à la société iranienne. Mais les femmes avaient des droits visibles et pouvaient s'habiller comme elles voulaient, et l'impératrice Farah Diba jouait un rôle non négligeable dans la promotion de la place de la femme dans la société, au-delà des traditions parfois, dans une sorte d'application contemporaine et féminine de la « tradition critique » chère à Maurras... En ce temps-là, l'Iran était considéré comme la principale puissance militaire de la région et une « puissance émergente » sur le plan économique comme sur le plan géopolitique : le pays, sous l'égide de son souverain francophile, apparaissait comme un facteur d'ordre et de modernisation, et se voulait l'héritier de la grande civilisation de la Perse ancienne. Jusqu'aux hommes de la Garde impériale qui étaient nommés « les Immortels » en référence aux troupes d'élite de l'Antiquité dont les figures s'étalaient sur les murs de Persépolis.

 

Un bel avenir était promis à l'Iran, comme il l'avait été, en d'autres temps et d'autres lieux, à la France monarchique de Louis XVI qui, à la veille de 1789, se préparait, pensait-on, à dominer le nouveau siècle qui s'annonçait...

 

La révolution islamiste, soutenue par les « classes discutantes » occidentales et favorisée par des États occidentaux inquiets des velléités d'indépendance du Shah d'Iran à l'égard des multinationales pétrolières, en a fini avec ce destin apparemment tout tracé et, à peine deux ans après le début d'icelle, la guerre éclatait avec l'Irak voisin, alors soutenu par les États-Unis avant que, dix ans plus tard, ceux-ci ne se retournent contre ce dernier et débutent une nouvelle guerre dans cette région, guerre qui n'a plus vraiment quitté depuis lors ces terres d'Orient... Mais, surtout, 1979, année du renversement de la Monarchie iranienne, est la véritable date de naissance d'un nouvel islamisme idéologique toujours problématique aujourd'hui. En effet, la révolution islamique iranienne était menée par des mollahs chiites, et le voisin saoudien, de confession sunnite, y a vu un risque de perte d'influence dans toute la région, voire au-delà, sur les musulmans du monde qui pouvaient considérer l'Iran chiite (donc hérétique aux yeux des dignitaires sunnites) comme le nouveau porte-drapeau d'un Islam plus politique et revendicatif, peut-être même menaçant pour son propre Pouvoir. En réaction, l'Arabie Saoudite mais aussi d'autres États de confession sunnite ont financé de nombreuses mosquées de par le monde et suscité l'apparition de groupes que l'on qualifierait aujourd'hui de « radicaux » (et fort peu laïques malgré ce qualificatif qui renvoie, dans notre histoire politique française, aux anticléricaux de la IIIe République...) pour contrecarrer le « risque chiite » : ainsi est née la « Créature » qui, aujourd'hui, porte de multiples noms et prend, y compris au sein de nos propres sociétés, de multiples formes, frappant parfois notre pays dans sa propre chair...

 

Ce qui se passe ces jours-ci dans l'ancien empire perse nous renvoie ainsi et aussi à notre histoire et à ses conséquences, mais aussi aux inconséquences des Démocraties occidentales : mais, si la République islamique d'Iran s'effondrait, ce qui semble encore bien lointain (sans être totalement impossible), cela marquerait-il pour autant la fin de la « Créature » ? Rien n'est moins sûr car les extrémistes sunnites y verraient la confirmation de la justesse de leur combat contre « l'hérésie » chiite... Et un Iran à nouveau déstabilisé ferait le bonheur des puissances voisines et pourrait entraîner de nouvelles configurations et conflagrations dans toute la région, de la Syrie au Yémen, du Liban à l'Afghanistan.

 

Néanmoins, doit-on se satisfaire de cet État islamique iranien qui, par la faute et la lâcheté des puissances occidentales (dont la France giscardienne de l'époque), règne encore sur un pays qui mériterait de renouer avec sa grandeur passée et sur une jeunesse qui mériterait un autre avenir que celui imposé par les gardiens sourcilleux d'une « révolution islamique » si peu favorable aux libertés domestiques comme intellectuelles ? Que de jeunes monarchistes iraniens participent aux affrontements du soir à Téhéran ou à Tabriz ne signifie pas que la Monarchie reviendra, loin de là, mais que l'Histoire n'est jamais finie et que la révolte, dont on ne sait quel est son destin, ouvre des perspectives qui ne sont pas forcément désespérantes...

 

 

 

31/12/2017

Royalisme et question sociale. Partie 1 : 1791, cette année maudite pour les travailleurs français.

C'était au début des années 1980, un jour d'affichage dans le quartier rennais de Maurepas, considéré comme « populaire », ce qui, à mes oreilles, n'a rien de péjoratif ni de méprisant. Les placards que je portais sous le bras avant de les étaler sur les sortes de colonnes Morris d'affichage libre étaient fort explicites et proclamaient : « la République se meurt, vive le Roi », sur un fond bleu azur qui attirait l’œil. Un homme, sans arrêter sa marche rapide, lança en passant près de moi, un sonore « Vive le Roi » ! Une trentaine d'années après, pratiquement au même endroit, la même scène se reproduisit, après quelques phrases de discussion avec un homme dont l'apparence montrait aisément qu'il n'était pas né avec une cuillère d'argent dans la bouche, comme l'on dit.

 

Il est vrai que l'accueil a souvent été plus favorable dans ces quartiers populaires, anciennement ouvriers pour la plupart, que dans les « beaux quartiers », sans que, pour autant, ces derniers nous soient uniformément hostiles, loin de là. Mais ces souvenirs, qui sont toujours renouvelés par mes activités militantes, sont l'occasion de quelques rappels, aussi bien historiques que politiques, sur le discours et l'action royalistes envers ce que l'on peut nommer les classes populaires, constituées jadis de travailleurs manuels et, de plus en plus aujourd'hui, de salariés du secteur tertiaire.

 

Tout d'abord, et j'en trouve confirmation dans nombre de manuels scolaires que je ne cesse de parcourir et de lire, ceux des années 1960 jusqu'à nos jours, la République n'a pas été naturellement favorable au monde ouvrier ni, même, aux classes populaires dans leur ensemble, et cela remonte aux origines de la République et à cette Révolution dont nous n'avons pas encore fini de payer le prix, trop lourd pour le pays comme pour ses peuples, de la Bretagne à la Provence, de la campagne à l'usine... Les idées mêmes des Lumières n'accordent que peu d'intérêt aux travailleurs mais beaucoup plus aux échanges et aux fruits du travail, suivant la célèbre (et terrible) formule de Benjamin Franklin qui résume cet état d'esprit : « Le temps, c'est de l'argent », véritable négation de la véritable valeur du temps qui est, encore et d'accord, la vie et « le temps de vivre », ce dernier offrant aux hommes la flânerie, la rêverie et l'espérance du lendemain. A lire les manuels scolaires sur cette période et en approfondissant un peu, l'on peut être surpris que les philosophes « oublient » les travailleurs et que pas un mot ne semble surgir sous leur plume pour en appeler au respect de conditions de travail décentes pour les mineurs ou les tisserands d'usine quand, dans le même temps, c'est un roi, Louis XVI, qui, pour la première fois, emploie la formule « justice sociale », appelée à une si grande destinée et prospérité au XXe siècle...

 

L'année 1791 est une année maudite pour la condition ouvrière en France, et toutes les luttes sociales du XIXe siècle mais aussi d'une grande part du XXe ne seront rien d'autres, en définitive, que la « réparation » des malheurs nés des deux textes majeurs et si peu sociaux de cette année-là. Le décret d'Allarde et la loi Le Chapelier mettent à bas tout l'équilibre social hérité des siècles précédents, au nom d'une « liberté du travail » qui n'est rien d'autre que l'application de la théorie libérale du « laisser faire, laisser passer » et, surtout, la liberté de celui qui possède l'argent sur celui qui n'en a pas, la liberté de l'argent face à celles, rabaissées, des travailleurs. Dans un livre qui reste un de mes livres de chevet (Le Prolétariat, publié en 1937), le comte de Paris rappelle, avec grande justesse, que « les principes de 1789 ont créé le Prolétariat », et que « La loi Le Chapelier du 17 juin 1791 est l'acte de naissance du Prolétariat » : « Après le coup d'état bourgeois de 1789, l'ouvrier abandonné à lui-même, inapte à s'associer, incapable de se défendre, fut asservi par les employeurs.

 

« Le vote d'une loi aussi inhumaine avait-il au moins donné lieu à des incidents de séance ? Avait-il déchaîné des répliques violentes ou suscité des interventions généreuses ? Non. La Constituante se désintéressait à un tel point de la classe ouvrière qu'elle adopta la loi Le Chapelier à l'unanimité. (…) En permettant au détenteur du capital de jouir d'une pleine liberté, en enlevant à l'ouvrier tout moyen de défendre ses intérêts professionnels, elle a précipité les classes laborieuses dans le prolétariat, cycle infernal où elles devaient, sans cesse, tomber plus bas au cours du siècle suivant. »

 

Pourquoi cette unanimité de l'Assemblée constituante pour la suppression des corporations et, dans le même temps, l'interdiction des grèves et des associations professionnelles, interdiction qui ne sera relevée, en deux temps, qu'en 1864 et en 1884 ? Sans doute parce qu'il n'y avait aucun ouvrier des villes dans cette assemblée et qu'elle était dominée par la Bourgeoisie que l'on pourrait ici définir comme « classe d'intérêts », classe hétérogène dans sa constitution mais bien plus homogène dans son esprit libéral « à l'anglo-saxonne », fascinée par le modèle économique et social anglais et, dans le même temps, par celui, plus politique, des États-Unis naissants. Sans doute aussi parce que nombre de Français ne mesuraient pas encore les conséquences ni ne soupçonnaient les formes de l'industrialisation émergente telles qu'elles commençaient à s'imposer au-delà de la Manche. Sans doute aussi parce que les anciennes formes corporatives semblaient pesantes faute d'avoir accompagné et apprivoisé les mutations techniques en cours et les désirs montants des consommateurs, devenus les alibis d'une bourgeoisie libérale soucieuse de s'enrichir plutôt que de servir un Bien commun qui lui semblait moins immédiatement profitable...

 

Ce qui est étonnant, au regard des manuels scolaires contemporains, c'est le grand silence ou, au mieux, la grande discrétion de ceux-ci sur la question sociale dans la Révolution et sous la Première République : la suppression des corporations et des protections sociales n'est pas évoquée, la plupart des temps, ou expédiée en une phrase, parfois en une ligne... Quant au sort des ouvriers, il n'est même pas abordé, pas plus, d'ailleurs, que celui des paysans, pourtant majoritaires dans la France des années révolutionnaires ! Si l'on parle parfois du calendrier républicain et de ses décades qui remplacent les semaines de sept jours, aucune information ne transparaît sur l'augmentation conséquente du temps de travail ouvrier qui en est la conséquence la plus immédiate et sensible pour les travailleurs d'usine et des chantiers, malgré la survie, dans nombre d'endroits, des traditions de fêtes religieuses, traditions combattues avec la plus grande virulence par la bourgeoisie républicaine qui y voit, en bonne héritière de la logique franklinienne, du « temps perdu » et, donc, des profits moindres.

 

Ainsi, « l'émancipation » que certains évoquent à propos de la Révolution n'en est une que pour les puissances de l'argent et les classes possédantes, mais nullement pour les travailleurs, désormais condamnés au « travail captif » et à la « servitude professionnelle » : des murailles effondrées d'une Bastille qui faisait surtout peur aux « puissants » que l’État royal pouvait y emprisonner, vont naître de nouvelles forteresses et de nouveaux murs d'argent, toujours en place aujourd'hui, et qui ne semblent guère menacés par les contestations sociales éparses, faute de frapper aux fondements mêmes de la logique capitaliste et, en France, si éminemment républicaniste...

 

 

(à suivre)