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31/05/2013

Chômage, encore...

 

Le chômage est une réalité qui, chaque mois, touche de plus en plus de personnes, de familles, ce qui ne semble guère émouvoir outre mesure les élites qui nous gouvernent, plus soucieuses ces derniers temps de légiférer sur des questions de société, voire de civilisation, au risque de diviser un peu plus notre pays quand il aurait tant besoin de calme et d’unité : il est vrai que le laboratoire de pensée du Parti socialiste, « Terra nova », conseillait dès 2011 aux dirigeants de la Gauche social-démocrate de renoncer à défendre les ouvriers, devenus politiquement infréquentables et stratégiquement peu rentables, pour privilégier les « minorités », c’est-à-dire, concrètement, les groupes de pression communautaristes qui, à l’imitation de ce qui se passe aux Etats-Unis, revendique droits et prébendes sans forcément beaucoup d’égards pour le Bien commun et la société en tant que telle.

 

Ce choix stratégique des socialistes indique néanmoins nettement que le Parti jadis dirigé par M. Hollande a changé de paradigme et que, désormais, il entend garder les ouvriers à bonne distance des instances du Pouvoir, quitte à les désespérer en ne répondant plus à leurs attentes : l’affaire de Florange, si mal vécue par les salariés de Mittal, a démontré que les promesses électorales ne survivaient pas à l’accession au Pouvoir de ceux qui l’ont tant attendu depuis l’échec de Lionel Jospin… Des discours du candidat Hollande contre la Finance, il ne reste que l’impression, amère pour beaucoup, d’une vaste fumisterie avec effets de manche, juste bonne à attirer quelques naïfs électeurs, d’une escroquerie politicienne qui a parfaitement fonctionné, par le simple jeu de la démocratie représentative, celle-là même qui stérilise trop souvent la parole des électeurs en l’encadrant prudemment mais fermement, et en la livrant aux partis et à leurs féodaux.

 

Ainsi, les ouvriers ne doivent rien attendre de M. Hollande et de son gouvernement, même s’il paraît utile et honnête de reconnaître les efforts de M. Montebourg et de Mme Bricq (au Commerce extérieur) pour sauver ce qui peut l’être en France, mais avec des résultats pour le moins mitigés ! Or, c’est bien d’une véritable politique de réindustrialisation (qui tienne compte du nécessaire « souci environnemental ») et de promotion du travail français dont notre pays a besoin : les potentialités territoriales, valorisées par une stratégie audacieuse d’aménagement des territoires, sont multiples, que cela soit sur terre comme sur mer. Si l’Etat n’a pas vocation à tout faire et à tout imposer, il doit néanmoins organiser les efforts et soutenir les initiatives les plus prometteuses dans les domaines de la production, de la transformation et de la distribution, sans céder à la tentation d’un étatisme facile mais foncièrement stérile au plan économique comme l’histoire économique de la France le démontre à l’envi.

 

Il y a véritablement « urgence sociale » : les 43.300 nouveaux chômeurs annoncés par le ministère du travail pour le seul mois d’avril ne font que précéder ceux des mois suivants, au risque d’entraîner de multiples conséquences collatérales sur les finances publiques et les aides sociales déjà bien malmenées ces dernières années. Recréer de l’emploi, c’est aussi améliorer le financement des retraites, soulager les caisses sociales, et diminuer l’endettement public.

 

Reste à faire preuve d’imagination et d’inventivité, mais aussi de courage et de décision, en particulier à la tête de l’Etat ! Il est à craindre, néanmoins, que la République ne soit guère à la hauteur de ces ambitions que nous souhaitons pour la France, et pour laquelle nous militons si vivement, avec le soutien de l’espérance...

05/05/2013

Les royalistes contre le chômage.

 

Dans quelques jours, les militants du Groupe d’Action Royaliste, groupe auquel j’appartiens en tant que vice-président, seront dans la rue pour présenter leur point de vue et leurs propositions face au fléau du chômage qui, de jour en jour, devient de plus en plus contagieux, au risque d’entraîner toute la société française dans la spirale infernale d’un déclin économique irréversible et d’une catastrophe sociale dont il serait difficile de se remettre, pour la France comme pour les Français. En prévision de cette action de rue, j’ai rédigé un tract qui, en quelques lignes forcément incomplètes, cherche à présenter la question et à avancer quelques pistes de propositions : en voici ci-dessous le texte, sous le titre « Combattre le chômage, c’est possible ! ».

 

Ce tract n’a pas vocation à être un manifeste ou un simple catalogue d’idées et d’initiatives possibles face au chômage mais à susciter le débat, la discussion libre qui permet d’avancer, et, aussi, à rappeler que la pire des solutions face à ce fléau serait l’indifférence ou le fatalisme : un des grands reproches que je fais, justement, au gouvernement est cette impression d’impuissance qu’il donne régulièrement, comme s’il avait renoncé à être et agir face aux grands féodaux de la Finance et de cette gouvernance qui est, par excellence, « l’antipolitique », la fin des Etats et de leurs pouvoirs protecteurs des sociétés…

 

Si je mets ce texte de tract sur mon blogue, c’est aussi pour vous donner l’occasion de le discuter, éventuellement de le critiquer ou de le compléter ! A vos plumes, ou claviers !

 

 

 

Combattre le chômage, c’est possible !

 

 

Chaque jour, plus d’un millier de Français sont condamnés à leur tour au chômage, victimes des délocalisations et de la désindustrialisation, conséquences mal gérées d’une mondialisation qui privilégie d’abord les profits en oubliant trop souvent les personnes et l’environnement. La mondialisation est aujourd’hui la mise en concurrence de tous contre tous, et apparaît comme une jungle dans laquelle les hommes et femmes passent après l’argent !

 

La France compte ainsi désormais plus de 5 millions de chômeurs, complets ou partiels, et l’année 2013 s’annonce comme la plus dramatique des dernières décennies sur le plan de l’emploi, sans espoir d’amélioration immédiate.

 

Face à cette catastrophe sociale, le gouvernement socialiste apparaît totalement dépassé et ne parvient pas à redresser la barre, pris entre l’étau de la mondialisation euro-libérale et son idéologie social-démocrate, plus sociétale que sociale : du coup, impôts et taxes ne cessent d’être augmentés, au risque d’appauvrir un peu plus les classes moyennes et populaires touchées par la crise de la zone euro.

 

La République, qu’elle soit socialiste ou sarkoziste, est impuissante, faute d’une stratégie claire et de volonté politique, mais aussi faute de disposer de la durée : chaque élection, au nom de l’alternance ou du changement, peut remettre en cause les efforts engagés par l’Etat, ce qui donne l’impression d’une hésitation permanente de celui-ci quand il faudrait une ligne à suivre !

 

Doit-on accepter cette situation ?

 

Les Royalistes sociaux refusent le fatalisme ambiant entretenu par des médias complaisants et des politiciens sans imagination.

 

Lutter efficacement contre le chômage, c’est possible et c’est nécessaire !

 

-         En protégeant le tissu industriel français et en favorisant le « fabriqué en France » ;

-         En allégeant la fiscalité sur les PME et TPE, et les aidant à mieux faire connaître et vendre leurs produits ;

-         En favorisant l’innovation, et en conjuguant formation et débouchés, pour pourvoir tous les emplois qui, en France, ne trouvent pas toujours preneur (456.000 en 2012 !) ;

-         En relançant de grands travaux, compatibles avec les enjeux environnementaux actuels et à venir : par exemple, la Gare internationale de Paris, ou la construction de nouveaux navires pour protéger et exploiter les espaces maritimes français, etc.

-         En promouvant un véritable Aménagement des territoires en France et en recréant de la proximité et de la fluidité entre productions et consommations…

 

 

 

Ces quelques propositions rapides montrent que, en France, ce ne sont pas les idées ou les projets qui manquent mais bien la volonté politique et les institutions pour l’appuyer.

 

Pour mener une véritable politique du Travail en France, il faut une volonté d’Etat et un Etat volontaire, indépendant des groupes de pression financières et économiques : un Etat qui ne doit rien aux forces d’Argent qui, aujourd’hui, financent les partis et semblent faire les élections et défaire les politiques sociales…

 

Avec les Royalistes sociaux, refusons le fatalisme républicain !

 

Osons imaginer, osons décider, osons agir contre le chômage et ses racines !

 

02/05/2013

Combattre le chômage, ce devoir de l'Etat.

 

Le chômage est un véritable fléau qui ronge nos sociétés contemporaines, et la France, depuis plus de quarante ans, n’arrive pas à sortir de cette situation de chômage de masse, celui-ci touchant plus de 2 millions de personnes depuis une bonne trentaine d’années, avec une durée qui ne cesse d’augmenter au fil du temps. J’ai, d’ailleurs, fait partie de cette « masse » de « sans-travail » au milieu des années 1980, et j’ai pu, par mon expérience propre, constater quelques carences de la politique de l’emploi, trop souvent limitée à des expédients plutôt qu’à une véritable politique d’initiatives et de motivation… Ce n’est pas à l’ANPE (nom à l’époque de ce qui est devenu « Pôle emploi ») que j’ai trouvé du travail ni les moyens de me sortir de ma situation de précaire, loin de là ! La volonté personnelle, une certaine rigueur dans les principes (merci le royalisme politique !), des amis, et en particulier la solidarité des Camelots du Roi, sans oublier le regard attentif de ma famille, m’ont permis de ne pas couler et de pouvoir, au bout d’une année de « galère », me payer mon inscription en Histoire à l’université de Rennes-2 et mener à terme mon rêve de devenir professeur d’histoire, ce que je suis, pour mon plus grand plaisir ! Comme quoi, il n’y a pas de fatalité !

 

Si j’ai pu m’en sortir sans l’aide de l’Etat, cela n’enlève rien à la nécessité d’une politique d’Etat pour faire reculer le chômage en tant que phénomène de masse, trop souvent lié, qu’on le regrette ou non, à la pratique de la mondialisation, et pour créer des emplois dans des secteurs stratégiques pour l’avenir de notre pays : un Etat qui renoncerait à cette ambition économique et sociale n’aurait que peu de moyens pour exister sur la scène internationale et, même, nationale. De plus, si l’Etat n’a pas vocation à tout faire, et ne doit pas céder à cette tentation étatiste, il a néanmoins des devoirs sociaux autant qu’économiques, et la préservation d’une certaine sécurité sociale en fait partie, ne serait-ce que pour assurer l’équilibre et la pérennité de la société sans laquelle l’homme ne serait plus qu’un loup pour l’homme !

 

Le combat contre le chômage n’est pas une tâche facile mais l’Etat ne doit pas renoncer à le mener, « par tous les moyens, même légaux »… Encore faudrait-il ne pas céder au fatalisme d’un François Mitterrand, assurant, au détour des années 1990, que « contre le chômage, on a tout essayé » : non, on n’a pas tout essayé ! Que la République et ses experts aient manqué, parfois, d’imagination, cela est certain ! Mais, justement, renoncer à combattre alors que tant de nos concitoyens connaissent la souffrance sociale, en leur propre sein, ce serait abandonner la France aux seules règles de la Finance, celle-là même que l’actuel François président prétendait combattre hier, lorsqu’il n’était que le candidat favori des sondages mais pas encore assuré du lendemain. Cela serait renoncer aux prérogatives du politique et aux devoirs de celui-ci envers les citoyens. Cela serait la pire des abdications, dans le déshonneur et la défaite sociale… Un véritable « Mai 40 » dont la France aurait bien du mal à se remettre, comme son sinistre précédent…

 

Non, décidément, non : il ne faut pas accepter la fatalité du chômage. Le haut de l’Etat a le devoir de montrer l’exemple d’un esprit de combat et de décision : mais le président, s’il le veut (peut-être), le peut-il ? Les institutions mêmes de la République élective sont-elles les mieux adaptées à ce nécessaire combat qui se livre, non sur un quinquennat, mais sur une ou plusieurs décennies, comme le rappelait il y a quelques années le philosophe Michel Serres ? La question mérite d’être posée…