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28/02/2019

L'agriculture biologique ne doit pas être industrialisée, tout simplement.

Le Salon de l’Agriculture bat son plein, avec son lot de promenades électorales et de cris d’enfants devant les animaux exposés, et il accueillera sans doute plus de 650.000 visiteurs, heureux pour certains de retrouver des odeurs d’avant, de celles du temps où chacun avait un parent paysan, un temps de plus en plus lointain pour une nostalgie de plus en plus imaginaire… Pourtant, la France possède encore plus de 27 millions d’hectares de Surface agricole utile (SAU), dont 2 millions d’agriculture biologique, ce qui n’est pas si mal mais encore insuffisant et bien moins qu’il y a un siècle quand l’agriculture n’était pas encore chimique et pétrolière. Mais la conversion de nombreux cultivateurs et éleveurs au bio est freinée par les retards de l’administration pour financer les aides promises, ce qui fragilise certains de ces nouveaux convertis et provoque la colère (éminemment légitime) de nombre de ceux-ci. D’autre part, une autre menace pèse sur les producteurs en agriculture biologique, c’est l’industrialisation qui risque bien de changer la nature même de cette forme d’agriculture réputée (et espérée) plus respectueuse de la nature comme des productions elles-mêmes.

 

Les grandes multinationales et les adeptes du capitalisme libéral, souvent fanatiques du Tout-Marché, ont saisi tout l’intérêt, pour leurs revenus de demain, du bio, et l’offensive pour imposer leur modèle et mettre la main sur cette agriculture est largement commencée, au grand dam de ceux qui, comme les écologistes intégraux (1), préconisent une agriculture à taille humaine, vivante et « naturelle », une agriculture qui suit le rythme des saisons et laisse du temps au temps, une agriculture fondée sur le local et les circuits courts.

 

L’article de Jean-Francis Pécresse, paru dans Les échos (vendredi 22 février 2019), est tristement révélateur (et laudateur !) des appétits et des intentions du « capitalisme vert » qui n’est jamais que le même capitalisme « mondialisationniste » qui a gaspillé les ressources de la planète et ne raisonne qu’en termes de profits et de dividendes, selon la sinistre logique franklinienne du « Time is money ». Bien sûr, il se cache derrière le « consumérisme, défenseur des consommateurs », et il fera illusion, sans doute, profitant de la paresse intellectuelle d’un vaste public qui ne demande qu’à consommer encore et toujours en se donnant une vague bonne conscience « écologiste » (sic !). Et M. Pécresse, en bon libéral, nous fera encore et toujours le coup du « libre choix » qui, à bien y regarder, n’est jamais que le choix que le système agroalimentaire fera pour vous, « pour votre bien », forcément et faussement, en définitive… Eternelle ruse du globalitarisme !

 

« Puisque cette agriculture respectueuse de l’environnement arrive à maturité, qu’un modèle économique semble exister avec des consommateurs prêts à payer plus cher, pourquoi faudrait-il se priver d’industrialiser le bio ? » : M. Pécresse nous refait le coup de la modernisation des années 1960-80 qui a entraîné l’endettement massif des paysans ; l’emploi massif des intrants phytosanitaires et le remplacement de l’énergie animale par l’énergie fossile et pétrolière, fortement polluante de l’atmosphère comme des eaux et des terres ; la destruction des paysages agricoles traditionnels par le remembrement dévastateur et la construction de hangars infâmes pour concentration de volailles ou de porcins condamnés à ne jamais voir ni herbe ni soleil avant le jour de leur abattage ; la dépendance des producteurs aux grands groupes semenciers et aux fournisseurs d’énergie ; « la fin des paysans », en somme et selon la triste expression du sociologue Henri Mendras… Veut-on vraiment refaire les mêmes erreurs avec les mêmes conséquences mortifères pour l’agriculture et les agriculteurs, pour les petites et moyennes exploitations, pour l’équilibre même des zones rurales ? Cela ne me semble pas souhaitable et, au-delà, cela me paraît condamnable.

 

Mais, d’ailleurs, M. Pécresse ne se cache pas derrière son petit doigt et il souhaite la fin du modèle initial de l’agriculture biologique, trop rigoureux à son goût et, bien sûr, à celui des grands acteurs de l’agroalimentaire : « Au sein du monde agricole, la nouvelle ligne de démarcation (…) passe entre ceux qui veulent à tout prix conserver des exploitations bio de petite dimension, à taille humaine, obéissant à des cahiers de charges toujours plus stricts, et ceux qui entendent, au contraire, développer des exploitations bio à grande  échelle, soumises à des obligations et des contrôles un peu moins sévères qu’aujourd’hui. (…) Il y a certainement une forme d’idéalisme dans le combat des puristes du bio (…) qui aimeraient que le label garantisse mieux le bien-être animal ou l’exclusion de toute semence hybride. » Le propos de M. Pécresse est inquiétant et nous alarme sur la possible confiscation du bio par les grands profiteurs de l’agroalimentaire, avec des critères de moins en moins proches de la nature et du respect des paysages et de la biodiversité : car, qu’est-ce, par exemple, qu’une semence hybride, sinon une graine « dont la particularité est de ne pas repousser. De fait, les paysans deviennent dépendants des semences qu’ils doivent racheter car les variétés hybrides sont travaillées en laboratoire de manière artificielle afin de produire en grande quantité. (2) » Ainsi, l’agriculture bio tomberait complètement sous la coupe de grands groupes semenciers ou agroalimentaires, et cela ruinerait tous les efforts de ceux qui souhaitent une agriculture plus soucieuse de l’environnement, de la biodiversité végétale comme animale et d’un modèle plus familial, mais aussi de l’indépendance maximale des producteurs, quelle que soit la taille de leur exploitation ou, pour nombre de particuliers, de leur potager. Là encore, ce n’est pas souhaitable !

 

Et tout cela est annoncé et écrit par M. Pécresse sous le titre « Industrialiser le bio pour le démocratiser », qui nous rappelle, a contrario, la colère de Georges Bernanos qui avait bien saisi que la démocratie politique, celle qui se dit « représentative » dans nos sociétés contemporaines et loin des modèles antiques ou médiévaux, n’est rien d’autre que le règne légal du capitalisme, bien loin des libertés souhaitables et nécessaires des peuples de France. Il semble que les écologistes intégraux aient, aujourd’hui comme demain, le devoir de défendre le modèle d’une agriculture biologique fondé principalement (3) sur les petites unités, familiales ou villageoises, et sur la volonté de « redéploiement rural » sur notre territoire national, condition de la vie et de la respiration de notre nation, sans méconnaître pour autant mais sans forcément valoriser la métropolisation « jacobine » qui, depuis quelques décennies, « dessèche » la France…

 

 

 

 

 

 

Notes : (1) : formule synonyme de royalistes si l’on se réfère à la naissance de la théorie de l’écologisme intégral au début des années 1980 sous la plume de Jean-Charles Masson, dans la publication de l’époque de l’Union Royaliste Provençale.

 

(2) : extrait d’un article d’Anne-Sophie Novel, « Il y a bio et bio… », publié dans Le 1, 25 octobre 2017.

 

(3) : ce soutien à la petite et moyenne exploitation agricole ne signifie pas un refus des grands domaines, mais plutôt la volonté d’un équilibre et d’une équité territoriales comme sociales, et le souhait d’une présence agricole plus nombreuse en emplois et en activités dans des campagnes (et, pourquoi pas demain, au cœur des villes) aujourd’hui menacées de désertification humaine comme d’uniformisation paysagère.

 

 

21/03/2018

La biodiversité animale en péril : comment réagir ?

En matière de biodiversité, les mauvaises nouvelles s'accumulent ces temps-ci : ainsi, le premier jour du printemps a vu l'annonce de la mort du dernier rhinocéros blanc mâle du Kenya (ils étaient encore 2.360 il y a cinquante ans, mais seulement 15 en 1984), dont les congénères ont disparu en quelques décennies sous les effets d'un braconnage intensif motivé par les vertus aphrodisiaques supposées de la corne de rhinocéros (une superstition asiatique sans fondement scientifique avéré), et l'évocation désolée de la très forte diminution du nombre d'oiseaux des champs, qui rappelle que ceux des villes ne sont pas en meilleure position. Dans le quotidien libéral L'Opinion, ce mercredi 21 mars, Michel Schifres résume la situation : « Premièrement : dans les campagnes françaises, les oiseaux sont en voie de disparition. En quinze ans, leur population s'est réduite d'un tiers. L'alouette décline et la perdrix n'existe plus guère. Deuxièmement : en vingt-cinq ans, 421 millions de volatiles ont disparu en Europe. Troisièmement : au Kenya, Sudan est mort à 45 ans. C'était le dernier rhinocéros mâle blanc de la planète. Cette sous-espèce est donc éteinte. » On pourrait rajouter la mort brutale de 350.000 chauves-souris chaque année en France à cause des... éoliennes ! Sans oublier la quasi-disparition des papillons dans nos campagnes, celle des petits mammifères comme les hérissons, principalement victimes de la circulation automobile, ou celle des crabes, bigorneaux ou anémones de mer que j'ai pu observer à Lancieux, sur la côte d'émeraude, depuis une vingtaine d'années... Le constat du déclin rapide et apparemment définitif pour certaines espèces animales (mais la biodiversité végétale est aussi en danger) n'est pas catastrophiste, comme voudraient le faire croire certains, il est, d'abord et concrètement, une catastrophe !

 

« Et que faisons-nous devant cette hécatombe, devant cette extinction (…) ?, poursuit Michel Schifres. La réponse tient en un mot, glaçant : rien. » En quelques lignes, tout, ou presque, est dit ! L'indifférence de nos sociétés de consommation, individualistes et anthropocentriques, est terrifiante mais elle s'inscrit dans la logique du système qui, par essence, ne considère que l'utilité économique, le profit immédiat et la satisfaction instantanée des « besoins suscités », sans tenir compte, en définitive, du temps long et de la transmission du capital terrestre, minéral, végétal comme animal. Si la biodiversité animale est ici évoquée et menacée, n'oublions pas, comme nous le rappelait Claude Lévi-Strauss, que la diversité culturelle humaine est, elle aussi, victime d'un système qui se veut à la fois global et illimité, attractif et uniformisateur...

 

Mais le constat désabusé de Michel Schifres doit-il nous décourager d'espérer et d'agir ? Non, bien au contraire ! En ce domaine comme en d'autres, il n'y a pas, il ne doit pas y avoir de fatalisme, et le rôle des royalistes, attachés à la transmission des trésors du patrimoine et à leur actualisation permanente comme à leur usage mesuré, est d'alerter, de sensibiliser mais aussi d'intervenir et de proposer, dans une perspective de long terme et, parfois, dans un contexte d'urgence.

 

Il faudra, un jour, écrire un « Que faire ? » de l'écologisme intégral qui n'oubliera pas sa dimension forcément politique et stratégique... Pour l'heure, et en attendant une hypothétique Monarchie qu'il faudra bien faire réellement advenir en France pour un véritable enracinement de l'écologie dans l'être même de l’État et de sa magistrature suprême, il serait fort nécessaire que le ministère de la Transition écologique réagisse en prenant quelques mesures urgentes de sauvegarde des paysages dits « naturels » et de limitation des projets d'artificialisation des terres qui ne cessent de réduire l'espace de vie des espèces d'oiseaux, en particulier dans nos campagnes. La replantation organisée de nouvelles haies et la limitation des coupes printanières le long des routes et fossés pourraient être rapidement décidées et pratiquées, pour permettre la recréation de « pouponnières d'insectes » (et les pollinisateurs ne sont pas les moins importants s'ils ne peuvent être les seuls protégés et favorisés) et les possibilités de nouvelles nichées, mais elles ne sont que quelques uns des éléments d'une politique qui se doit d'être beaucoup plus large et de poser les bases d'un nouveau rapport agricole à la nature, fondée sur l'accord entre production économique et pratique écologique, et bannissant, autant qu'il est possible, l'usage des produits chimiques hérités de M. Von Liebig et vantés par des multinationales plus intéressées à leurs profits qu'à ceux de la biodiversité.

 

Le régime chinois de Xi Jinping a inscrit la « révolution écologique » au programme de ces prochaines décennies, conscient des enjeux environnementaux de demain qu'il ne sépare pas des enjeux économiques : la France, avec sa richesse écologique certaine et ses particularités propres, ne devrait-elle pas aussi envisager cette révolution-là qui lui serait beaucoup plus profitable que celle qu'elle a subie à la fin du XVIIIe siècle et qui, à bien y regarder, fut alors si peu favorable aux paysages forestiers et aux espèces animales sauvages ? Le Breton Michel Duval, dans les dernières pages de son ouvrage « Forêts bretonnes en Révolution », soulignait que « la correction immédiate des nouveaux déséquilibres internes provoqués par le contrecoup de l'instauration d'un nouvel « ordre économique mondial », est inséparable désormais du retour aux valeurs qui ont assuré longtemps à notre pays son harmonie, son originalité, sa richesse et sa diversité ». Si nous pouvons aller plus loin encore dans la critique de ce qui fonde ce nouvel ordre mondial et libéral, et remettre en cause le principe même d'une société de consommation et de croissance illimitée, nous faisons nôtre l'appel de Michel Duval à ce nécessaire « retour du Roi », pour que vive la vie, dans nos campagnes, nos forêts et nos villes, et que nous puissions revoir voler les papillons et entendre chanter les oiseaux, éternels compagnons de saint François d'Assise et de nos souvenirs heureux...

 

 

 

21/10/2014

Ecologie et "politique d'abord".

 

J'étais dimanche au Festival du livre et de la presse d'écologie, dans le quartier de Belleville, et j'en suis revenu avec les bras chargés de littérature scientifique, militante ou simplement informative, après avoir longuement discuté avec quelques exposants et écrivains présents. Le fait de me présenter comme royaliste, professeur d'histoire de surcroît, n'a guère choqué, même si j'ai parfois senti, au début, quelques crispations chez des militants plus habitués à la conversation avec libertaires ou « zadistes »...

 

En fait, il n'y a rien d'étonnant à ce que les royalistes soient des partisans, sinon de la décroissance (même si, personnellement, je suis proche de ce courant de pensée et de pratique), en tout cas de la préservation de l'environnement et de ses équilibres nécessaires, de la biodiversité comme de ses espaces : quoi de plus naturel pour des royalistes qui, depuis plus d'un siècle, répètent dans leurs cercles d'études que « l'on ne commande à la nature qu'en lui obéissant » ! C'est d'ailleurs une des premières citations que j'ai retenues des cours de formation politique de l'Action Française du début des années 1980, sans doute au détour d'une page du fameux cahier bleu rédigé par Bernard Pascaud sur « l'empirisme organisateur », et que je n'avais de cesse de répéter lors des discussions politiques au lycée Chateaubriand de Rennes, comme une sorte de sésame...

 

Or, aujourd'hui, et malgré tous les avertissements des « amis de la nature » (qui ne sont pas forcément favorables à « l'impuissance face à la nature », cette dérive qui déifie la nature au détriment de toute humanité et de toute intégration de cette dernière dans un écosystème terrien), nos sociétés industrialisées ou post-industrielles (ou les deux à la fois) ne savent pas s'entendre avec l'environnement et ne savent plus l'écouter : l'Homme se fait démiurge et ne veut accepter aucune limite à sa toute-puissance, asservissant complètement la nature quand il faudrait s'en faire une alliée, notre amie... C'est la démesure arrogante et destructrice de l'Homme contemporain, cette fameuse hubris que dénonçaient déjà nos ancêtres grecs depuis Homère !

 

En feuilletant les livres et revues achetées ce dimanche, je relève quelques excellentes propositions et initiatives, dont certaines sont déjà pratiquées depuis quelques temps, et je note les appels à changer de logiciel idéologique sur la question économique et au regard des enjeux environnementaux. Mais, souvent, et au-delà des appels libertaires à « rompre avec le Système » (Système dont la définition varie selon les interlocuteurs et les doctrines, mais qui paraît porter le plus souvent les traits du capitalisme et du libéralisme, parfois confondus dans la même entité...), les uns et les autres butent sur la question politique, certains la négligeant carrément quand d'autres la maximisent au détriment de « l'état d'esprit » qui, pourtant, ne peut être si facilement contourné.

 

Pour ma part, je reste persuadé que le « Politique d'abord » (à ne pas confondre avec le « Tout est politique » des gauchistes de l'après-Mai 68) cher à Maurras doit être considéré comme le moyen de résoudre la délicate équation entre le bien-être des populations et le respect des équilibres écologiques. En effet, c'est l’État qui peut agir, en politique et non en simple gestionnaire d'une gouvernance qui n'est rien d'autre que la soumission du pouvoir politique aux puissances de la Finance et de l’Économie. C'est l’État qui peut imposer, au nom du Bien commun, des limites aux féodalités actionnariales et économiques qui ont tendance, aujourd'hui, à s'émanciper de toute contrainte et, surtout, de tout devoir et de tout sens du service, prises qu'elles sont dans une logique du « Toujours plus » que notre bonne vieille Terre ne peut supporter éternellement, quelles que soient ses capacités exceptionnelles à s'adapter et à réagir.

 

Encore faut-il que l’État soit libre de ses décisions, de ses actions, et qu'il ne doive rien à des commanditaires qui ne seraient rien d'autre que sesvéritables maîtres ! La crainte des libertaires à l'égard d'un État qui soit le simple représentant des puissances matérialistes et capitalistes se comprend, au regard de ce qu'est la République quand elle n'a que la démocratie représentative pour se légitimer, cette forme de démocratie (qui peut néanmoins convenir pour certaines assemblées ou pour les communes) « achetant » l’État (par le jeu des partis et des groupes de pression auxquels ils peuvent être redevables d'un succès souvent temporaire, d'une élection à une autre) plus que le servant, et pouvant prêter le flanc à diverses formes de corruption néfastes pour l’État et la nation elle-même. L'exception d'un de Gaulle est justement liée au fait que sa propre légitimité venait d'abord de l'événement fondateur du 18 juin 1940 et non d'une élection (celle-ci ne venant « qu'après »...), ce qui lui donnait une grande liberté, quasiment capétienne, pour « parler et décider »...

 

Or, aujourd'hui, pour rendre sa liberté à l’État, il faut d'abord la rendre à sa magistrature suprême : c'est la fonction même d'une Monarchie qui ne doit rien aux jeux de partis ou à « l'entretien des clientèles » ! Et, qu'y a-t-il de plus naturel que la transmission de cette magistrature suprême du père au fils (ou à la fille) ? Un Pouvoir à ce point marqué et légitimé par le fait naturel de la naissance, de l'apparition d'une vie nouvelle au cœur d'une famille, n'oublie pas ce qu'il doit, justement, à la nature, au cycle éternel de la vie, ce qu'il faut préserver et transmettre aux générations à venir...