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16/02/2009

Royaliste, encore ? Toujours !

Dimanche midi, j’étais à Paris pour participer au banquet des Volontaires et Camelots du Roi, organisé par le Groupe d’Action Royaliste qui, depuis quelques mois, s’occupe de diffuser les idées monarchistes par le biais de publications de tracts, d’affiches, mais aussi de brochures, de sites sur la Toile, d’un Service audiovisuel (chargé de diffuser des vidéos monarchistes), etc. Nous étions environ une quarantaine, de 16 à 91 ans, et toutes les générations étaient représentées : mais l’espérance était la même, « la Monarchie, pour la France et au plus tôt ! ».

Bien sûr, ne nous leurrons pas, la Monarchie n’est pas faite, et elle apparaît même fort lointaine : cela n’enlève rien à sa nécessité et à l’urgence de sa possibilité. La grande difficulté (entre autres) est de la crédibiliser aux yeux de nos concitoyens et de montrer en quoi, à défaut d’être une solution miraculeuse, elle peut résoudre utilement et sur le long terme la question des institutions, non pas à travers des institutions rigides mais par la constitution d’un cadre institutionnel qui peut accepter en son sein plusieurs formules politiques.

Etre royaliste, aujourd’hui en République, au-delà même de la proposition d’une instauration monarchique, c’est aussi avancer des idées politiques, sociales, environnementales… C’est, en reprenant une formule maurrassienne ancienne, assurer une sorte de « régence du nationalisme » ou, plus simplement, une « régence du politique » dans le cadre des débats et des institutions actuellement existantes.

Je ne termine pas toutes mes notes et commentaires par un « vive le roi » sonore et majuscule, mais c’est mon royalisme qui anime ma participation aux débats de notre société, avec la volonté de servir (et non de « se servir »…). Certains s’en étonnent et me disent, d’ailleurs souvent fort amicalement, que je serai plus efficace si je renonçais à « mon » royalisme et adhérais à un « grand » parti de gouvernement. D’ailleurs, ne trouve-t-on pas des royalistes dans les partis de droite comme de gauche, y compris, parfois, dans des instances de direction locales ?

Mais, personnellement, je pense qu’il faut bien qu’il reste quelqu’un (et quelques uns, heureusement) pour évoquer, bannière déployée et fièrement fleurdelysée, la « proposition monarchique », indépendamment des grandes structures partisanes et en pleine liberté d’esprit. Pas toujours facile, je l’avoue… L’espérance est une vertu difficile ; la Monarchie aussi

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