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17/05/2009

Un tract monarchiste sur l'Europe...

Malgré mes activités professionnelles, j’essaye de mener une campagne électorale monarchiste digne de ce nom sur le terrain comme sur la Toile, et la semaine dernière, c’est à Rennes, à Vannes et à Lorient que je distribuais des tracts et collais des affiches. J’ai d’ailleurs rédigé plusieurs textes de tracts, dont celui ci-dessous qui, je l’avoue sans modestie, a suscité quelques intéressantes discussions… Et vous, lecteurs de ce blogue, qu’en pensez-vous ?

 

 

Européennes 2009

 

L’Europe légale se trompe, l’Europe légale nous trompe !

 

L’Union européenne compte 27 Etats et un demi-milliard d’habitants. Elle s’est construite sur de nombreuses promesses et quelques malentendus.

 

Aujourd’hui la crise mondiale frappe ses populations, plus durement que celles des pays émergents d’Asie, puissances montantes qui préparent déjà leur reprise économique. Les pays de l’Union européenne, par contre, sont en panne et voient le chômage exploser chez eux de façon dramatique alors que, il y a quelques années, les européistes promettaient que l’Europe nous apporterait forcément la prospérité…

 

Face à la crise et à ses effets sociaux dramatiques, que fait la Commission européenne de Bruxelles ? Que font M. Barroso (président de la Commission), M. Trichet (de la Banque centrale européenne) et leurs amis libéraux et sociaux-démocrates ? Que proposent les eurocrates et leurs administrations ? Personne ne le sait exactement… En fait, ils poursuivent la « libéralisation » de nos économies, le démantèlement de nos services publics au nom de la libre concurrence et continuent à réglementer notre vie, notre alimentation, notre pensée…

 

Cette Europe légale, ce n’est pas l’Europe des réalités, celle des Etats, des métiers, des familles, des citoyens !

 

Pour retrouver le fil de notre histoire ;

 

Pour refuser la destruction des Etats et des services publics ;

 

Pour protéger nos entreprises, nos emplois, notre cadre de vie et de travail, notre environnement et la biodiversité, terrestre comme marine ;

 

Pour fonder une Europe des solidarités entre Etats souverains !

 

L’Alliance Royale, au cœur des élections européennes, propose une France royale au cœur de l’Europe.

 

La Monarchie n’est pas une solution magique, mais elle est le levier institutionnel pour rendre la parole à la France et faire entendre la voix des citoyens dans le concert européen, au-delà des technocraties et des lobbies, ces nouvelles féodalités sans légitimité.

 

La Monarchie, c’est une ambition pour la France, une chance pour la France en Europe, une voix forte pour la France dans le monde !

 

28/03/2009

Vidéo de mon discours au banquet monarchiste du 22 mars.

Dimanche dernier, à l’invitation du Groupe d’Action Royaliste et malgré un sévère rhume, j’ai prononcé quelques mots au « banquet Camelot » organisé pour commémorer l’entrée le 22 mars 1594 du roi Henri IV dans sa capitale. C’était juste une sorte de point d’actualité sur la crise et quelques arguments en faveur de la Monarchie : bien sûr, cela mériterait des développements plus longs et plus approfondis mais je ne faisais pas une conférence ni un séminaire…

 

Voici le lien pour voir cette petite vidéo tournée par le Sacr (nom prédestiné…) : http://www.dailymotion.com/mychannel/Chauvinroyaliste/video/x8se95_regard-dactualite-mars-2009_news .

 

N’hésitez pas à réagir en commentaires de cette note blogue ! Merci d’avance !

12/02/2009

Société de consommation, toujours...

Le Centre de Documentation du lycée vide ses placards et certains livres, désormais négligés par les élèves, sont mis à la disposition de qui les veut, dans la salle des professeurs, ce qui me permet d’enrichir utilement ma bibliothèque : ainsi, en fin d’après-midi, ai-je récupéré un livre publié dans la Collection « liberté de l’esprit » (dirigée par Raymond Aron, un ancien élève du lycée, d’ailleurs) à la veille des années 70, écrit par Vance Packard (en 1960) et intitulé « L’art du gaspillage ». Le titre lui-même m’a attiré et je ne regrette pas d’avoir emporté ce livre dans lequel je me suis plongé, une fois la lecture des dossiers de TPE terminée.

La citation de Dorothy L. Sayers qui ouvre l’ouvrage est, en fait, une réflexion qui mériterait d’être diffusée et méditée en ces temps de crise, et permettrait aussi, sans doute, de penser différemment de cette tendance majoritaire actuelle qui parle constamment de relance sans en penser ni en peser les conséquences environnementales ni les alternatives possibles au modèle de développement contemporain : « Une société où la consommation doit être stimulée artificiellement pour maintenir la production est fondée sur la pacotille et le gaspillage et ressemble à une maison bâtie sur le sable. » N’est-ce pas effectivement la définition de la présente société de consommation ?

Cela rejoint la formule fordiste que j’évoque régulièrement pour expliquer aussi le principe de notre société : « Consommer pour produire ». Lorsque la consommation des populations faiblit, la croissance elle-même donne des signes de faiblesses et la « récession » n’est pas loin, dit-on. En fait, le principe de la société de consommation est une sorte de « toujours plus », de spirale consommatrice sans fin, mais qui, en fin de compte, endette nos générations et celles qui suivent pour les siècles à venir, autant sur le plan économique qu’écologique.

Il me semble qu’il est dangereux de continuer à consommer au même rythme que les décennies précédentes, en particulier alors que le nombre d’habitants de la Terre augmente encore chaque année d’environ 80 millions, c’est-à-dire d’autant de consommateurs, et que l’on commence à apercevoir les limites des ressources renouvelables comme des autres.

Mais la grande difficulté actuelle, c’est de trouver (retrouver ?) un mode de vie moins dispendieux, plus respectueux des équilibres naturels et sociaux, où la qualité soit privilégiée par rapport à la quantité. C’est aussi un enjeu du combat politique contemporain, par la volonté d’inscrire dans l’action de l’Etat la « juste mesure environnementale », sur le long terme et dans la suite des générations : d’où cette monarchie que je prône, non comme un caprice ou une lubie, mais comme la garantie d’une « longue mémoire de l’avenir »…