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30/06/2019

Les royalistes face aux dérèglements climatiques contemporains.

L’écologie est à la mode… Doit-on s’en réjouir ? Bien sûr, il y a l’effet canicule, il y a les débats incessants autour du Traité de Paris, de moins en moins respecté par les grandes puissances et qui semble désormais rejoindre le magasin des « bonnes intentions sans réalisation », et il y a ce succès tout relatif de la liste de M. Jadot aux dernières élections européennes qui lui fait prendre ses rêves pour des réalités, sans oublier les mobilisations lycéennes du vendredi qui ont permis au gouvernement d’éviter une véritable mobilisation contestatrice au moment le plus vif de la révolte des Gilets jaunes. Tout cela a pu faire de l’écologie un thème d’actualité et c’est fort heureux ; mais ce qui l’est moins, c’est qu’elle apparaît désormais plus comme une mode médiatique que comme une véritable réflexion sur notre mode de vie et de consommation. Or, l’écologie ne peut se contenter d’être un beau discours ou une suite de déclarations d’intentions, au risque de devenir une idéologie coupée du réel et de perdre tout crédit en politique, pourtant nécessaire pour espérer relever les défis environnementaux et changer les perspectives.

 

Dans le dernier numéro de Marianne, Natacha Polony, qui se réclame de la décroissance, remet quelques pendules à l’heure en précisant « les données du problème » posé par les dérèglements climatiques contemporains : elle dénonce ainsi un discours trop souvent entendu sur les capacités d’adaptation de l’homme et des sociétés : « l’adaptation s’est faite, dans les siècles passés, au prix de violences et de morts. Les guerres à venir pour l’eau et les terres arables ne sont pas des hypothèses mais des risques majeurs. » Avec une démographie mondiale qui n’est pas vraiment maîtrisée dans les continents asiatique et africain, et une intégration croissante de leurs pays dans une société de consommation née il y a un siècle de l’autre côté de l’Atlantique et qui se caractérise par la croyance en « l’illimitation du monde » et par une néophilie permanente et pourvoyeuse de démesure, la planète ne peut, comme au terme de la mondialisation du XIXe siècle, que se heurter aux limites qu’elle a cru pouvoir éternellement repousser : c’est ce moment particulier qui, par lui-même, est terriblement belligène et qui, s’il n’est pas surmonté par la perception de la fragilité de la paix et (pour chacune des puissances elles-mêmes) de celle de sa propre existence géopolitique et nationale, peut mener au pire, c’est-à-dire à la transformation de la concurrence économique et commerciale en confrontation militaire et politique, d’autant plus violente qu’elle mobilise toutes les forces nécessaires à surmonter l’obstacle, au risque de perdre, une fois de plus, tout sens de la mesure et toute possibilité de conciliation, chacun considérant « son » modèle comme « non négociable », selon le terrible mot du président Bush (le second). L’eau et les terres agricoles sont, non seulement les richesses d’antan (ce que les rois de France avaient compris et que, en quelques mots célèbres, Sully avait formulé), mais encore plus celles de demain, dans un monde qui devra continuer à assurer la subsistance de chacun malgré la raréfaction des ressources, conséquence d’une surexploitation débridée et plus quantitative que qualitative. Or, les crises climatiques que, malgré toute sa puissance technique, l’homme n’arrive pas vraiment à maîtriser, font craindre une modification de la carte des productions agricoles et, pour le cas de notre métropole, une déperdition importante de ses particularités et richesses qui sont à la base de notre gastronomie et de son excellence et, au-delà, de notre civilisation française. C’est d’ailleurs ce que souligne aussi Natacha Polony : « les changements qui sont à l’œuvre auront un impact sur les paysages qui nous entourent, sur nos modes de vie, et donc sur la perpétuation de cette civilisation européenne et tout particulièrement française fondée sur le caractère tempéré du climat et le type de végétation et de culture que produit cette tempérance. »

 

Bien sûr, si l’on évoque le « réchauffement climatique », il sera facile de nous objecter que notre pays a connu, dans son histoire bimillénaire, d’autres épisodes de canicule et de désordres climatiques qui, comme la formule l’indique, sont bien une rupture des équilibres habituels et nécessaires, naturels mais aussi agricoles, au risque de provoquer crises alimentaires et surmortalité. Qu’il y en ait eu bien avant le XXIe siècle n’enlève rien à leurs dramatiques conséquences, et tout l’effort des pouvoirs de l’époque comme d’aujourd’hui a été et doit être d’amortir « le choc sur la nature et les hommes », la nature étant, ici, celle qui n’est pas vraiment naturelle mais plutôt « agriculturelle », puisque nos sociétés, à tort d’ailleurs, négligent fortement tout ce qui ne leur apparaît pas directement reliée et profitable… Néanmoins, il nous faut rappeler (par exemple) l’importance des zones humides qui souffrent énormément des sécheresses à répétition, entraînant la disparition des batraciens, des libellules ou des poules d’eau qui sont, eux aussi, des richesses de la biodiversité « inutile » à la société de consommation et pourtant absolument nécessaire à l’éventail du monde, comme le rappelait jadis Konrad Lorenz.

 

Mais les temps actuels ne sont pas ceux d’hier et il faut savoir les distinguer des temps anciens pour éviter toute erreur de diagnostic comme de stratégie face aux défis contemporains et futurs. D’abord, la démographie n’est pas la même, et son explosion numérique mondiale depuis un peu plus d’un siècle a obligé à une extension parfois démesurée des espaces anthropisés au détriment des forêts, des marais ou des prairies anciennes, d’une part pour accueillir et loger, d’autre part pour nourrir et satisfaire les populations ; ensuite, le système même de la société de consommation a entraîné une demande des consommateurs de plus en plus forte, suscitée parfois plus encore par une « tentation » toujours renouvelée et augmentée que par le simple appétit naturel ou par la nécessité vitale, et le « développement » prôné par Rostow et le président des Etats-Unis Truman à la fin des années 1940, n’est rien d’autre que l’intégration, plus ou moins forcée, à cette même société de tentation et de consommation, très prédatrice d’espaces et de ressources naturelles… Ce modèle anglosaxon et « fordo-franklinien » n’est-il pas, d’ailleurs, la cause principale de la dégradation de notre planète, après les premières dévastations notables liées au modèle d’industrialisation lui-aussi issu du monde anglosaxon et d’abord anglais au XIXe siècle avant que d’être états-unien à partir du XXe ? Là aussi, il faudrait rappeler que c’est bien la Révolution française et la fin du modèle social et corporatif français, légalisée en 1791, qui ont ouvert la voie à ces modèles pourtant si peu appropriés à la préservation de l’environnement comme au respect des hommes eux-mêmes et de leurs sociétés traditionnelles (ce qui ne signifie pas immobiles…), au risque de libérer des forces « mauvaises » (dénoncées par Tolkien et par Bernanos, entre autres) ou cet « orgueil humain » qui oublie le sens même des sociétés humaines et de leurs membres.

 

Que nous soyons des héritiers, d’une façon ou d’une autre, ne nous dispense pas de séparer le bon grain de l’ivraie, fidèles en cela à la formule maurrassienne de la « tradition critique », et soucieux de ne pas être des spectateurs passifs quand le devoir nous impose l’action et la réaction face aux processus mortifères qui, si l’on n’y prend garde, nous mènent à ces guerres qu’évoque Natacha Polony. Si les royalistes cultivent un écologisme intégral qui peut surprendre, au moins dans sa formulation, c’est justement parce qu’ils se veulent des héritiers soucieux et sourcilleux, non seulement pour eux-mêmes, mais pour ceux à qui ils transmettront l’héritage français, des paysages multiples et variés aux ressources et richesses de ceux-ci, des beautés de la nature aux trésors de la culture, et qu’ils ont à cœur de ne pas l’appauvrir malgré les tentations de la « jouissance excessive » et de la consommation débridée, autres noms du gaspillage et de la destruction consumériste… « Sauvegarder l’héritage », voilà une œuvre éminemment écologique et politique mais qui ne sera confirmée et enracinée dans le temps que par le retour de « l’héritier » statutaire, issu de cette dynastie capétienne qui sait ce que signifie la patience et la mesure, et qui n’oublie pas que, dans le domaine environnemental, « maintenir c’est créer »…

 

 

 

05/09/2018

De l'écologie à la Monarchie nécessaire.

La démission retentissante de Nicolas Hulot intervient après un été compliqué pour le président Emmanuel Macron et une dégradation certaine des conditions climatiques en de nombreux endroits de la planète, résumée par une double page dans Aujourd'hui en France du dimanche 2 septembre dernier : chaleurs inhabituelles dépassant parfois pour de courtes périodes de canicule les 50 degrés en Afrique du nord et au Proche-Orient, mais aussi en Californie, ou 40 à Taïwan mais aussi en certains endroits du sud de la France, tandis que la Norvège a, au nord du Cercle polaire, connu une température inédite de 33 degrés, ce qui en a surpris plus d'un, en particulier dans la communauté scientifique ; élévation de la température de l'eau dans l'Océan Atlantique de 2,8 degrés ; sans oublier les épisodes de violentes précipitations en Inde, au Japon ou à Hawaii... Si l'on se contente de regarder le cas de la France, l'on constate que l'été 2018, avant même d'être terminé, est désormais reconnu comme le deuxième été le plus chaud de l'histoire de la météorologie française avec 3,2 °C au-dessus des moyennes saisonnières, juste devant l'été précédent, ce qui semble indiquer une tendance plutôt qu'un accident. Bien sûr, il faut rester prudent devant ces constatations et c'est l'avenir qui confirmera ou infirmera cette impression d'un réchauffement climatique global et qui la transformera en une réalité indéniable aux yeux de tous : cela n'empêche pas de craindre cette tendance climatique et de chercher à la combattre, ou à en inverser le dangereux cours, non seulement et égoïstement pour nous mais surtout et plus encore pour les générations à venir, présentes et à naître.

 

Or, il faut bien reconnaître que les populations et les sociétés ne semblent pas avoir pris la véritable mesure de la situation et des périls qu'elle fait courir à la vie sur la planète, qu'elle soit humaine, animale ou végétale. L'électrochoc provoqué par le départ du populaire Nicolas Hulot ne semble pas avoir, pour l'heure, changé grand-chose au rapport de nos contemporains à l'environnement, ni à la société de consommation, cette « grande prédatrice » de la planète et de ses richesses, et les mêmes personnalités politiques qui ont versé une larme de crocodile sur l'ancien ministre « trop sensible » sont les mêmes qui poursuivent sans mesure leur politique d'artificialisation des terres arables et d'abattage des arbres « gênants », comme c'est le cas du maire de Rennes, Madame Appéré, émue par la révolte de M. Hulot quand, dans le même temps, elle condamne sans rémission les superbes arbres de l'avenue Janvier pour de fausses raisons esthétiques et de mauvais arguments économiques... Un exemple parmi des centaines d'autres du double discours des élus pour lesquels le béton silencieux vaut mieux que les arbres bruissants et bruyants d'oiseaux !

 

Cette forte impression, peut-être pessimiste diront certains, de l'impossibilité d'une réaction générale et massive des populations tient au fait qu'elles semblent trop prisonnières, désormais, d'un système de société de consommation qui utilise à la fois la séduction (par la mode, la publicité et le crédit) et la diabolisation des alternatives ou des modèles de société « traditionnelles » c'est-à-dire enracinées et soucieuses de transmettre aux générations futures sans perdre leur âme : quand Margaret Thatcher s'écriait, face aux critiques du libéralisme anglo-saxon, « There is no alternative », son propos ne se limitait pas au domaine économique mais il concernait aussi le modèle, la matrice même d'une société fondée sur la croissance (et son idéologie), l'accumulation démesurée et le refus des limites naturelles.

 

Quels sont les leviers d'une action écologique d'ensemble efficace ? Bien sûr, les associations environnementalistes, les personnalités et les individus, les communautés de base (familles, quartiers, communes, professions, etc.) peuvent (et doivent) jouer un rôle dans la sensibilisation de nos concitoyens et dans l'opposition aux projets mettant en péril la biodiversité ou les paysages, et l'exemple fameux de la contestation à Plogoff, confirmé, bien des années après, par celui de Notre-Dame-des-Landes, montre que le pire n'est pas toujours certain, et c'est tant mieux ! Mais, de ces victoires écologiques (plus encore qu'écologistes, en fait) très médiatiques, il est aussi une leçon majeure à retenir : c'est le politique qui a toujours le dernier mot, parfois pour le meilleur mais souvent aussi pour le pire, particulièrement quand l’État et les pouvoirs publics sont inféodés aux puissances financières ou économiques, par intérêt ou par fatalisme. En cela, la République, par essence, ne peut être aussi libre qu'une Monarchie royale dans laquelle la magistrature suprême de l’État est libre du joug de l'élection qui est d'abord, aujourd'hui, celui de l'Argent. Il est un autre avantage de la Monarchie, c'est son enracinement dans une histoire longue que le général de Gaulle résumait par la formule « L'avenir dure longtemps », et qui oblige le Roi (ou la Reine) à maintenir aussi complet que possible et, autant que faire se peut, enrichi, un patrimoine destiné aux générations suivantes : « Mes arrière-neveux me devront cet ombrage », pourrait dire le souverain du moment conscient et appliqué à remplir ses devoirs d’État, par un « égoïsme familial » bien compris qui rejoint le Bien commun de tous.

 

« Si vous avez résolu d'être écologiste, la raison vous impose d'être royaliste », pourrait-on conclure simplement. S'il y a une urgence écologique, c'est par la Monarchie royale qu'elle peut trouver le moyen institutionnel de s'incarner, par cette « écologie intégrale » qui porte couronne, sceptre et main de justice, et qui peut ordonner, au sens fort du terme, une politique et une pratique écologiques de long terme, sur la durée qui reste la meilleure alliée d'une stratégie environnementale et climatique, y compris sur la scène internationale.

 

14/08/2018

La cause des arbres. Partie 2 : les arbres, nos alliés contre le réchauffement climatique.

La société industrielle et de consommation est une société de fortes pollutions, que celles-ci soient atmosphériques, terrestres ou marines. Les villes, littorales ou continentales, sont de véritables concentrations polluantes, pollueuses et polluées, et la santé des hommes comme celles de leurs compagnons animaux s'en trouve parfois fortement compromise, quand ce n'est pas l'espérance de vie même des citadins qui se réduit ou, du moins, celle sans incapacité majeure : asthme, cancer, etc. trouvent un terrain favorable dans des ensembles urbains saturés de fumées, poussières de particules, ou autres gaz pas forcément hilarants...

 

Malgré les progrès techniques qui peuvent limiter les pollutions automobiles et les textes réglementaires qui ont éloigné les usines et leurs rejets de gaz à effet de serre des centres-villes, la qualité de l'air reste problématique dans nombre de cités françaises, et les différentes « alertes pollutions » de l'été 2018 qui émaillent le calendrier estival urbain, de Paris ou d'ailleurs, nous le rappellent à l'envi.

 

Or, face à la pollution et à ses différentes formes urbaines, les arbres sont des alliés précieux, et les municipalités auraient bien tort de les bouder ou de les négliger : comme le souligne en quelques pages éclairantes le hors-série Sciences de La Vie de juin 2018 consacré aux arbres et à leurs secrets, les arbres sont « nos alliés » contre le carbone, les métaux lourds, les polluants de la terre et des nappes phréatiques comme les engrais chimiques ou les nitrates...

 

« Pour grandir, rappelons que les arbres ont besoin du dioxyde de carbone, qu'ils absorbent par leurs feuilles. (…) L'arbre contient et retient, tout au long de sa vie, une quantité croissante de carbone. Le phénomène est vital : la photosynthèse participe à la diminution du CO2 dans l'atmosphère, ce gaz à effet de serre en partie responsable du réchauffement climatique. » Ainsi, l'utilité des arbres est ici avérée pour limiter les effets d'une activité industrielle qui, depuis le XIXe siècle, ne cesse de se déployer sur l'ensemble de la planète, aujourd'hui sous le terme de « développement », ou celui, plus explicite encore, d'« intégration à la mondialisation » pour des pays en cours rapide de technicisation globale. Or, les arbres, qui sont plus utiles encore en phase de croissance des productions et donc des pollutions, ne serait-ce que pour « absorber » une partie de ces dernières, sont les victimes, parfois premières, de ce développement machiniste et urbanistique qui prend aussi la forme parfois terrifiante du productivisme agricole : chaque année, environ 13 millions d'hectares de forêts sont rasés pour faire place à des champs de maïs ou de soja, souvent OGM, ou à des monocultures de palmier à huile ou d'eucalyptus, que l'on retrouve respectivement dans le circuit agroalimentaire et papetier. Le même phénomène d'éradication des arbres est à l’œuvre dans les villes et sur leurs pourtours, au nom de la densification humaine et urbaine qui doit permettre une plus grande concentration des bras nécessaires aux activités industrielles ou tertiaires. Partout depuis les débuts de la grande vague d'industrialisation et d'extension de la société de consommation, le même processus s'est fait jour et se reproduit, avec des variantes, parfois des résistances ou des aménagements.

 

Dans les villes françaises, les arbres sont toujours là, mais certaines municipalités, pour des raisons plus économiques et commerciales qu'autre chose, ont tendance à réduire leur présence ou à les « enfermer » dans des grands pots, sans enracinement possible dans la terre, comme on le voit trop souvent à Rennes sur les différentes places importantes de la cité. Or, au regard des bénéfices écologiques procurés par les arbres, c'est une politique de plantation et d'entretien qu'il faudrait mettre en place et en usage. Comme le souligne Jordan Pouille, dans l'article cité plus haut, « freiner le réchauffement climatique ne passe pas exclusivement par les forêts tropicales. Un terrain urbanisé moyen peut aussi être pris en compte parmi les différents réservoirs à carbone. En étudiant tous les espaces verts de Leicester, charmante ville de 73 km2 et 300000 âmes du Royaume-Uni, des chercheurs de l'université de Kent ont compris que, malgré la multitude des gazons privés, ce sont bien les arbres qui retenaient 97 % de la quantité totale de carbone stockée dans la végétation urbaine. Et qu'augmenter de 10 % le nombre d'arbres, pour égayer, par exemple, les austères pelouses publiques, ferait grimper la capacité de stockage de carbone de Leicester de 12 %. « Mais il faut planter de nouveaux arbres pour assurer la pérennité du réservoir de carbone et sélectionner les bonnes essences », a rappelé le chercheur Zoe Davis. »

 

Ainsi, à Rennes comme ailleurs, c'est une véritable stratégie arboricole urbaine qu'il faut penser et pratiquer, au-delà même des simples mandatures municipales : réduire les pollutions automobiles, et en atténuer les effets, c'est possible sans forcément toujours contraindre financièrement les automobilistes locaux. Préserver et entretenir, par un élagage raisonné et par des soins appropriés, les arbres citadins ; en planter de nouveaux pour assurer le renouvellement régulier du parc arboricole ; concevoir les rues piétonnes ou les aménager par une politique intelligente de gestion et d'implantation des arbres ; voilà qui doit permettre une réduction des pollutions atmosphériques et la limitation des nuisances des gaz à effet de serre. Les arbres, nos alliés !