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16/07/2018

Une victoire de l'équipe de France, une victoire de la nation France ?

Le sport est éminemment politique même si la politique ne peut se résumer au sport ni le sport à la politique, et c'est tant mieux ! La dernière coupe du monde de balle-au-pied nous le démontre à l'envi, et il n'est pas inintéressant de s'y intéresser, sans pour autant bouder notre plaisir du spectacle et de la victoire finale, surtout pour ceux qui en sont passionnés ou qui, simplement, y recherchent des côtés festifs ou conviviaux. Peut-on dire que le sport est né de la politique, comme l'évoquent quelques historiens de l'Antiquité en évoquant celui-ci comme le moyen d'une confrontation pacifique entre cités grecques au moment des Jeux olympiques et comme instrument de la Cité pour se représenter à elle-même et aux autres, pour se distinguer et s'identifier ? Qui y a-t-il de vraiment nouveau sous le soleil, si ce n'est le glissement du caractère politique vers les enjeux économiques et la contemporaine prégnance de l'Argent dans le sport devenu industrie et symbole de la concurrence capitaliste parfois la plus violente et la moins noble ? En cela aussi et paradoxalement, le sport est politique, mais plus idéologique que proprement civique.

 

C'est aussi et plus particulièrement dans la victoire que le sport, et de prime abord celui de la balle-au-pied, très populaire dans nos contrées et nos quartiers, renoue avec ses racines les plus anciennes et politiques, au sens historiquement premier et civique de ce dernier terme, comme élément d'identification à la Cité et d'unification ou, plutôt, d'union des individus et des communautés autour d'une équipe qui porte les couleurs de la nation, forme contemporaine et « générale » de la Cité que, dans notre pays, l'on nomme parfois République, dans le sens de la « Res publica », c'est-à-dire la Chose publique-civique, plus que dans le sens d'un régime politique particulier et toujours discutable, voire contestable...

 

Ainsi, le soir de la finale victorieuse pour l'équipe de France, à Rennes comme ailleurs, la rue débordait et exultait, et, aux premières loges et au milieu des foules bruyantes et, parfois, enivrées de bien d'autres breuvages que celui du succès sportif, j'ai constaté et participé à ce grand moment d'unité nationale et de fraternisation, sans avoir regardé plus que quelques minutes de la rencontre elle-même entre les équipes de France et de Croatie... Bien sûr, c'était de l'excitation, de l'hystérie parfois, un désordre des êtres et un débordement festif et parfois excessif, en particulièrement au niveau sonore et démonstratif ! C'était une sorte d'immense carnaval qui oubliait, voire renversait, toutes les conventions sociales habituelles, mais aussi mêlait toutes les catégories et toutes les différences en une sorte de grande fusion et confusion, avec le drapeau tricolore comme signe de reconnaissance, parfois accompagné du Gwenn ha du de la Bretagne et de ceux d'anciennes provinces ou d'anciens protectorats français, pourtant depuis longtemps « décolonisés »... Vieux comme moins vieux et comme très jeunes, chevelures féminines au vent comme longues tenues couvrantes, cadres supérieurs comme ouvriers automobiles de La Janais, professeurs comme étudiants, communistes comme royalistes... : toute la pluralité française s'exprimait là, et se trouvait bien d'être là, dans cette sorte de communion autour d'une équipe qui s'appelait « de France », et qui symbolisait, mieux que le monde des politiciens, la fameuse définition de la France par Jacques Bainville : « Le peuple français est un composé. C'est mieux qu'une race. C'est une nation. »

 

Ce soir-là, c'était la reconnaissance du fait national ou, plus exactement, sa démonstration vitale : alors que l'individualisme semble triompher dans et par la mondialisation, que les communautarismes fleurissent comme une réaction vénéneuse aux solitudes contemporaines, que la convivialité concrète cède le pas aux amitiés numériques, que les personnalités s'effacent devant le conformisme et le « politiquement correct », le mouvement festif des foules du dimanche 15 juillet, cette grande vague qu'aucun politique et qu'aucune révolution ne peuvent désormais provoquer et orienter, marque la résilience de la nation comme élément fédérateur des peuples de France, non dans une négation de ceux-ci mais plutôt dans une sublimation dans le corps commun de la nation qui reste, qu'on le veuille ou non (même si cette volonté me semble justifiée et nécessaire) le plus vaste et le plus complet des cercles communautaires dans lequel les communautés constitutives et les personnes puissent se reconnaître sans renoncer à être eux-mêmes et à leur histoire.

 

Cette fête que l'on peut qualifier, au sens premier du terme, de « nationale », n'est évidemment qu'un moment, et l'équipe française de balle-au-pied n'est pas toute la France, car la France n'est pas qu'une équipe ni un simple moment : elle est une histoire, une fondation ancienne et toujours en construction, parfois en rénovation, elle est « une longue habitude de vie en commun », une « tradition critique ». Elle est le résultat d'une suite de siècles et de générations qui ne se sont pas toujours couverts de bleu-blanc-rouge, et elle est aussi, plus qu'une culture unique, une civilisation qui s'exprime sous des formes diverses et avec des accents particuliers.

 

N'oublions pas ce qu'est la France, et ne boudons pas notre plaisir quand, à travers ce qui peut sembler futile ou « distractionnaire », pour reprendre l'expression de Philippe Muray (et qui l'est aussi, mais qui n'est pas que cela comme je l'ai évoqué plus haut), elle retrouve, le temps d'une soirée victorieuse, le goût de la fête et le sens de la convivialité, la joie d'être une nation et de se reconnaître comme une « amitié » entre ses membres souvent fâchés les uns contre les autres en politique ou souvent en « dissociété », partagés entre « pays réel des contribuables » et « pays légal des experts » si l'on en croit certains discours ou affirmations, qu'ils soient libéraux/progressistes ou populistes/nationalistes... Cette euphorie n'aura qu'un temps, mais elle rendra le sourire à nombre de nos concitoyens, et c'est déjà cela !

 

Bien sûr, cet épisode aura aussi été l'occasion pour le Pouvoir politique de regagner quelques points de popularité et de profiter du grand moment de distraction sportive pour avancer quelques réformes dont l'impopularité est, elle, certaine de durer. Bien sûr, la vieille formule romaine « Du pain et des jeux » aura été une fois de plus vérifiée... Le savoir et ne pas l'oublier, et le royaliste que je suis le sait et ne l'oublie pas, n'empêche pas de profiter aussi de ce plaisir de voir flotter, aux yeux du monde et au grand dam des partisans de la désaffiliation nationale, les couleurs de la France, qu'il n'est pas interdit de conjuguer avec les lys royaux, en attendant qu'ils retrouvent leur place légitime au cœur des Français et sur les pavillons tricolores...

 

 

 

09/07/2018

La Grèce, toujours punie ?

La Grèce n'est pas sortie d'affaire, malgré les déclarations triomphales et parfois indécentes de celui qui fut, un temps, l'idole de la Gauche radicale avant d'en devenir le meilleur ennemi et le symbole d'une trahison politique qu'il semble vouloir poursuivre jusqu'au bout : M. Tsipras, qui disait vouloir changer de logiciel politique en 2015 (et il était crédible de le croire), n'est plus qu'un social-démocrate même pas honteux qui reçoit les compliments du commissaire européen Moscovici, socialiste bon teint et européiste décomplexé. La construction européenne telle qu'elle suit son cours depuis les années 1970 a, en définitive, confirmé les craintes des « nationalistes » de l'époque (qu'ils soient gaullistes, communistes ou royalistes) ou d'un Pierre Mendès-France qui, dès 1957, s'inquiétait de l'idéologie « libéraliste » du Traité de Rome et de son manque d'ambition sociale.

 

Aujourd'hui, la Grèce n'est plus vraiment souveraine : elle est prisonnière d'une Union européenne qui, telle Harpagon, s'inquiète plus de sa cassette que du sort des populations, et elle risque bien de l'être encore de nombreuses années, sans sursis. Aveuglée par les promesses, principalement économiques, d'une Union qui l'avait accueillie en 1981 et droguée, comme la plupart des pays du monde, à la logique infernale de la Société de consommation et au crédit, autre nom de l'endettement, la Grèce paye son « indiscipline financière » d'un prix plus élevé que ce qu'elle pourra jamais payer d'argent : la dévastation économique et sociale qui se marque par une désespérance des Grecs, y compris sur le plan démographique, comme une sorte de suicide programmé. Le témoignage de Lisa Stravroula, femme grecque de 40 ans, dans Le Pèlerin (28 juin 2018), est à la fois éclairant et terrifiant : « La crise nous dissuade d'avoir des enfants. Au chômage depuis neuf ans, je mange souvent à la soupe populaire. Je vis de petits boulots, quelques heures d'aide à domicile par semaine. Mais comme les retraites ont chuté [environ 40 % depuis 2010], mes clients âgés m'appellent moins. A temps partiel, mon mari plombier gagne 450 euros par mois. Nous payons un loyer de 300 euros. Ma mère ne peut pas nous aider avec ses 400 euros de retraite. Les Grecs travaillent plus pour gagner moins, avec un système médical en ruines [un tiers des Grecs ont purement et simplement renoncé à se soigner et l'espérance de vie recule en Grèce...], une protection sociale démolie. Ils se sentent humiliés de vivre ainsi. Alors, avoir des enfants dans ces conditions... Mon mari et moi y avons renoncé. » Dans le même temps, les jeunes Grecs ont massivement émigré vers d'autres pays d'Europe, voire vers les États-Unis, privant le pays d'une grande part de sa matière grise, tandis que les ports grecs (en particulier le Pirée) sont majoritairement passés sous contrôle de la Chine qui y voit un moyen d'y établir une « tête de pont » pour écouler ses produits en Europe, dans la stratégie des « Nouvelles routes de la soie »...

 

Malgré une diminution du chômage et une croissance redevenue « positive », les conditions exigées (jusqu'en 2060...) pour la poursuite d'un soutien européen qui ressemble beaucoup à celui de la corde pour le pendu apparaissent extravagantes et peu crédibles sur le long terme, et les économistes restent largement sceptiques sur la réussite finale, ce qui n'est guère rassurant mais très révélateur. Les propos (1) du directeur général du mécanisme européen de stabilité, M. Klaus Regling, sont, à cet égard, à la fois cyniques et annonciateurs : « A la question de savoir si la dette de la Grèce pourrait être déclarée soutenable à long terme, Klaus Regling répond par la négative (…). Et combien de temps faudra-t-il, lui demande-t-on, pour que la Grèce fasse des réformes pour rassurer les marchés ? Là encore, la réponse en dit long : « La mise en œuvre des réformes est une tâche permanente. Elle n'est jamais achevée. C'est vrai pour tous les pays du monde, pour tous les pays de l'Union européenne, et donc aussi pour la Grèce. Peut-être un peu plus dans le cas de la Grèce, en raison de l'histoire récente de l'économie grecque qui met fin à une période d'ajustement difficile. » » Au moins, nous sommes prévenus : la Grèce n'est qu'un exemple, au double sens du terme, et la France pourrait bien connaître les « mésaventures » terribles de la Grèce et des Grecs si elle ne se conforme pas aux canons de la doxa libéraliste de l'Union européenne... La « réforme permanente » prônée par M. Regling rappelle la fameuse « révolution permanente » de Trosky qui autorisait tous les excès et toutes les injustices au nom de l'idéal à atteindre !

 

De plus, il n'est aucune possibilité pour la Grèce d'amender les réformes imposées de Bruxelles et Francfort, et l'Eurogroupe le rappelle encore le 22 juin dernier, sans provoquer de réactions visibles en Europe, comme si la Grèce était désormais ce « parent pauvre » que l'on veut oublier pour ne pas entendre ce que sa situation nous annonce ou nous dit sur le système, sur ce modèle de société qui régit nos pays et, sans doute, le monde et peut-être l'avenir, si l'on n'y prend garde.

 

Se contenter de ce constat serait bien une démission du Politique, et ce n'est pas vraiment acceptable : le premier combat des royalistes en ce domaine est de rappeler la nécessaire primauté du Politique sur l’Économique (dans l'ordre des moyens, et pour assurer les fins sociales de toute société humaine et ordonnée digne de ce nom), ce que de Gaulle avait résumé en deux formules fort capétiennes : « La politique de la France ne se fait pas à la Corbeille » (2), et « L'intendance suivra », qui marque bien que la décision politique l'emporte sur les simples considérations économiques, même si elle ne les méconnaît pas. La justice sociale n'est pas et ne peut pas être une sorte de variable d'ajustement, car elle est cette colonne vertébrale qui assure l'équilibre de toute société, de toute Cité humaine, et c'est à l’État politique de la garantir, quels que soient les oukases des féodalités financières ou économiques, ou ceux des institutions de la « gouvernance », que celle-ci soit européenne ou mondiale...

 

 

 

  

 

 

 

Notes : (1) : propos rapportés par Alternatives économiques et reproduits sur le site de l'ESM, European Stability Mechanism.

 

(2) : La Corbeille, l'autre nom de la Bourse et du pouvoir de l'Argent...

 

28/06/2018

Mondialisation et Monarchie française. Partie 1 : La France face à la mondialisation contemporaine.

 

Dans ce débat permanent que j'entretiens avec nombre de lecteurs, d'amis ou de curieux de la chose publique, sur la Monarchie et ses possibilités, ses caractères et ses limites, de nombreuses questions tournent autour du rapport à la mondialisation, comme celle d'un de mes jeunes interlocuteurs, Rony D., qui m'interroge : « Comment la monarchie, et particulièrement aujourd'hui où la mondialisation tend à confondre les cultures, peut-elle être crédible ? ». La question n'est pas inutile, loin de là, car la mondialisation apparaît désormais comme notre cadre de vie, influençant nos comportements économiques et de consommation, et, au-delà, nos manières de sentir, de penser et, donc, d'agir. Il semble difficile de lui échapper ou, du moins, de ne pas être affectée par elle, d'une manière ou d'une autre, surtout en ces temps de communication rapide et de connections électroniques multiples...

 

La mondialisation n'est pas neutre et ne l'a jamais été, et sans doute est-ce encore plus vrai dans le domaine dit culturel (métapolitique, diraient certains) que dans tous les autres : le fait de disposer d'un savoir, non pas universel mais mondialisé, en quelques clics sur un ordinateur ou un téléphone, semble « aplatir » la planète et nous relier à tous ses points, sinon à tous ses coins... La publicité, d'ailleurs, reproduit ce « monde » imposé en niant les frontières culturelles ou en les folklorisant, ce qui est, en fait, une forme de muséification et non de valorisation de celles-ci : la culture mondialisée est le dépassement de toutes les cultures collectives enracinées, au nom d'un multiculturalisme qui, en définitive, est le désarmement des cultures réelles. Culture mondialisée contre cultures enracinées d'un lieu et d'un peuple ou d'une communauté, pourrait-on résumer : les tristes prédictions de Claude Lévi-Strauss, qui annonçait ce processus et cette finalité de ce que l'on pouvait encore qualifier « d'occidentalisation » dans la seconde moitié du vingtième siècle, se réalisent par et dans la mondialisation contemporaine. Est-ce si étonnant quand on se rappelle que l'histoire du monde n'est souvent rien d'autre que le rapport de forces permanent, qui laisse peu de place aux faibles ou aux perdants, et engage leur processus d'évanouissement ou de dissolution (voire d'extermination) dans le « monde gagnant », qu'il soit empire ou « gouvernance » : « Vae victis ! », proclamait Brennos au jour de sa conquête (temporaire) de Rome, et sa formule vengeresse résonnera longtemps aux oreilles des habitants de la cité de Romulus, et, quand lui s'en contentera, les Romains engageront un véritable combat culturel pour accompagner leurs propres conquêtes, et ce sera la romanisation, ancêtre de la mondialisation... Et les Celtes y perdront leurs habitudes, leurs traditions, mais aussi leur indépendance première et leur civilisation s'effacera, sauf en quelques marges et recoins de l'empire.

 

Dans ce processus de mondialisation, ou face à lui, que peut la France, et que pourrait la Monarchie ? S'interroger sur cela ne signifie pas nier ce qui est, mais plutôt chercher à le comprendre, pour s'en défendre ou pour y répondre, c'est-à-dire rester maître de sa propre lecture du monde et de son action intellectuelle ou diplomatique sur ce dernier : « Le monde a besoin de la France », s'exclamait Georges Bernanos. Il ne s'agit pas d'un repli sur soi, d'un isolement qui, pour splendide que certains le verraient, serait, en définitive, mortel pour ce qu'il s'agit de préserver et de transmettre, mais d'une affirmation de soi, de l'exercice de la « liberté d'être » qui est d'abord un pouvoir, la possibilité d'être soi-même et de tracer son propre chemin dans l'histoire, ce qui donne une « raison de vivre » à notre pays, au-delà même de ses conditions économiques d'existence.

 

Pour cela, la France a de nombreux atouts, qu'ils soient économiques, culturels, diplomatiques, politiques, géopolitiques, mais elle semble parfois incapable de les valoriser, y compris aux yeux et aux cœurs de ses natifs ou de ceux qui l'ont rejointe en ces dernières décennies. Et pourtant ! La France est une puissance moyenne, mais une puissance quand même, une puissance qui, par sa taille même, peut jouer un rôle de médiation entre les puissances impériales et les nations de moindre envergure, voire les petits pays ou les communautés sans État. Tenir son rang, c'est ne pas céder à la tentation impériale qui fut celle de Napoléon et de la Troisième République (sous des formes différentes selon le cas évoqué), ni au tropisme de l'empire des autres : de Gaulle, dans la lignée des Capétiens, a rappelé ce que pouvait être une politique française d'indépendance, en écoutant les uns et les autres sans forcément leur céder. Si Kennedy en conçut quelque dépit, son concurrent Nixon (malgré tous ses défauts) comprit alors ce qu'était la France « historiquement libre », et il la respecta beaucoup plus que nombre de ses successeurs...

 

Or, pour tenir sa place dans le concert des nations, la France se doit d'être elle-même et d'avoir la volonté de sa liberté, mais aussi d'enraciner sa politique dans la durée et la mémoire, ce que, mieux qu'une République présidentielle ou parlementaire, peut faire et assumer une Monarchie royale qui ne détient pas son pouvoir ni sa légitimité d'un « vote de fracture » d'une majorité contre une minorité : par essence, la Monarchie royale, « non élue », n'est pas d'un camp contre l'autre, elle est au-dessus de la mêlée politique sans pour autant être indifférente ou insignifiante. En somme, elle est arbitrale, et, comme l'arbitre d'une rencontre de balle-au-pied, elle suit la partie mais ne la joue pas, se contentant de « distinguer » entre des points de vue qui peuvent être, pour de multiples raisons, divergents, et de décider de valider ou non telle ou telle option de grande politique, par sa signature ou son « conseil ».

 

 

 

 

 

(à suivre : La Monarchie et la nation-famille France ; Monarchie et culture mondialisée ; etc.)