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27/11/2011

La crise, une occasion pour les larrons européistes ?

Panique à bord du navire « Euro » ? C'est l'impression que l'on peut avoir à la lecture de la presse des jours derniers et à l'écoute des radios d'information... Les titres catastrophistes sont-ils des prédictions autoréalisatrices ou de simples affolements destinés à faire accepter ce qui n'est pas acceptable, c'est-à-dire des abandons de souveraineté au profit d'une Europe « fédérale » qui ne serait rien d'autre qu'une Europe allemande comme le laisse entendre le titre de l'hebdomadaire « Challenges » de cette semaine ? Sans doute un peu des deux ! Quoiqu'il en soit, cela n'est guère rassurant car l'on peut constater combien les États sont dépossédés (ou acceptent de l'être...) de leurs propres prérogatives pour ne satisfaire que les intérêts de ceux qui souhaitent en définitive, au nom d'un libéralisme idéologique plus que pragmatique, le « désarmement du politique » face aux Marchés, seuls maîtres (ou apprentis sorciers, au regard de l'histoire ?) d'un jeu dont les peuples risquent bien d'être les victimes... Un jeu animé par les agences de notation, qui ont pris le pas sur les gouvernements et les peuples, dans une sorte de logique « a-démocratique » devant laquelle les démocrates, doctrinaires ou simples partisans, sont impuissants : sans doute n'ont-ils pas compris que la démocratie issue des Lumières et, en fait, du monde anglo-saxon (et non de la cité athénienne...), par son histoire propre comme par ses racines, ses fondements, a trop partie liée avec le capitalisme pour pouvoir, en temps de crise, s'en émanciper ou se penser en dehors de ses principes de libre-échange ou d'opinion publique, cette dernière trop souvent confondue à tort avec la notion de « peuple » qu'elle travestit ou défigure (au sens philosophique du terme).

 

La semaine qui s'ouvre sera, nous dit-on, déterminante : le discours de M. Sarkozy, annoncé pour jeudi, sera-t-il celui du « renoncement », comme peut le laisser craindre la domination de la chancelière Merkel au sein du couple, si mal assorti aujourd'hui, franco-allemand ?

 

Cette « Europe » (sic, oserai-je rajouter !) que l'on veut nous imposer aux forceps « au nom du sauvetage de l'euro » (cette monnaie-là jadis censée nous protéger : quelle triste ironie !), serait la fin d'une certaine idée de la politique, la fin des souverainetés nationales, de la nécessaire liberté d'être et d'agir des nations historiques d'Europe : d'une « union » librement consentie et assumée (aussi imparfaite soit-elle), on passerait à une sorte de « fusion » qui serait régie par les principes de rigueur de l'Allemagne et qui réduirait les peuples à n'être plus que des spectateurs dépossédés de leur propre destin !

 

Non, cela n'est pas acceptable ! Le nom de France veut dire, dans son étymologie d'origine… germanique !, Liberté : tout est dit, et cela nous impose, à nous autres héritiers d'une histoire tumultueuse, parfois heureuse, parfois douloureuse, d'être digne de ce beau nom de France... D'ailleurs, ce n'est pas en niant la France que l'on pourra faire l'Europe, mais en affirmant la France que l'on pourra fonder l'Europe : le général de Gaulle rappelait, à la suite d'ailleurs de Maurras qui demandait à ce que l'on ne parle pas de l'Europe comme si elle était faite avant d'exister, que c'est en s'appuyant sur les réalités nationales issues de l'histoire (qu'il ne s'agit pas de glorifier mais d'assumer) que l'on pouvait construire une Europe qui ne soit pas une chimère mais, au contraire, une « Europe réelle », tout l'inverse de cette « Europe légale » qui suinte à travers les discours des « sauveteurs de l'euro »...

 

23:29 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : euro, crise, zone euro, merkel, liberté.

27/10/2011

Conférence royaliste "Peut-on vaincre la crise ?", à Rennes, le 27 octobre.

La crise de la zone euro, qui est aussi une crise de l’endettement public (mais il faudra bien un jour aussi parler de l’endettement privé, celui-là même qui a provoqué la crise dite des « subprimes ») et une crise de l’euro-monnaie unique lui-même, ne va pas être réglée par les quelques déclarations des dirigeants européens et, en particulier, du couple franco-allemand Sarkozy-Merkel, couple visiblement dominé par « Frau Germania » au nom du « droit du plus gros payeur » et non de la solidarité européenne…

 

Dans son dernier ouvrage, « Mourir pour le yuan ? », ouvrage dont je recommande chaudement la lecture, Jean-Michel Quatrepoint insiste sur le fait que nous ne sommes pas à la fin mais bien au début de ce que l’on nomme « la crise » : sachant cela, il s’agit de ne pas céder à la facilité de la fatalité, mais bien au contraire de préparer et d’activer les réponses à cette crise multiforme ou à ces crises qui s’agrègent pour ne former, aux yeux des spectateurs producteurs, consommateurs et contribuables, qu’un seul ensemble global, menaçant et redouté.

 

« Peut-on vaincre la crise ? » : c’est le titre que j’ai choisi pour traiter des propositions que je fais, en tant que royaliste engagé, pour surmonter les effets de la crise et, au-delà, se servir de celle-ci pour « penser le monde qui vient » et commencer à bâtir cette « post-démocratie » qui, si elle est éminemment démophile, pourra plus efficacement en finir avec la suzeraineté des financiers et des « experts », et rendre leurs capacités d’intervention aux Politiques et leurs pouvoirs, au sens civique du terme, aux peuples souverains par leurs Etats.

 

A travers cette conférence qui se tiendra ce jeudi 27 octobre à Rennes, et qui fait suite à celle du 15 octobre, je veux aussi montrer que les monarchistes ne sont pas des « exilés de l’intérieur » justes bons à crier « vive le roi » le 21 janvier, mais au contraire et sans renier le cri de la fidélité royale, des « engagés de l’intérieur », soucieux du Bien commun et porteurs d’espérance…

 

 

 

 

01:17 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sarkozy, euro, dette, crise, allemagne, yuan.

13/10/2011

Conférence "la crise est-elle une fatalité ?", à Rennes.

 

Ce n'est pas du haut d'un perchoir mais au coeur du lycée, dans les rues que je traverse, au comptoir des cafés que je fréquente ou sur les quais du métro parisien, que j'écoute la « rumeur populaire » : pour nombre de nos concitoyens, la crise n'est pas qu'un mot un peu angoissant, c'est un sentiment ou un pressentiment, c'est une expérience vécue chaque jour, mais aussi parfois des expédients en attendant le lendemain que l'on espère meilleur, c'est une sourde inquiétude...

 

Cela fait déjà quatre ans que s'est déclenchée cette crise que, sans doute, on pourrait évoquer au pluriel tellement elle paraît vaste et complexe, recouvrant des espaces très différents, des zones de l'économie aux quartiers de la finance, des territoires du politique aux terrains du social, du fond des campagnes aux banlieues ouvrières, etc.

 

Quatre ans que, jour après jour, je suis ses développements, à la fois inquiet et furieux, mais aussi fidèle à l'espérance d'une « alternative au pire », et que j'essaye d'en saisir le sens, les risques mais aussi les promesses.

 

Ainsi, je ferai partager mes réflexions sur la crise et mes propositions pour en atténuer les effets mais aussi en sortir, samedi prochain, le 15 octobre, dans ma bonne ville de Rennes, aux environs de 18 h 30, en m'appuyant aussi sur mes dernières lectures, de « Mourir pour le yuan ? » de Jean-Michel Quatrepoint à « Le renversement du monde » d'Hervé Juvin, deux livres fondamentaux pour saisir tous les enjeux de la situation actuelle.

 

Cette réunion sera aussi l'occasion d'inaugurer le cycle 2011-2012 des conférences de l'Action Royaliste Rennaise, structure monarchiste locale à laquelle j'avoue être très fier de participer, même si c'est de manière encore trop modeste à mon goût...

 

 

 

 

 

09:32 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rennes, crise, euro, royalisme.