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06/06/2014

Reine d'Angleterre.

Ce 6 juin est sans doute le dernier qui voit autant de vétérans se presser autour des plages du Débarquement : combien seront-ils encore dans une décennie ? Mais, parmi les chefs d'Etat eux-mêmes, il n'y a plus qu'un témoin de ces temps sombres d'une guerre qui a ravagé notre pays et bien au-delà de nos terres et des mers : c'est la reine Elisabeth II, pour laquelle notre République, née orpheline, a des égards tout particuliers, comme si elle avait quelque crime ancien à se faire pardonner, y compris aux yeux de la souveraine britannique...

 

Dans le quotidien La Croix (31 mai-1er juin 2014), c'est Geneviève Jurgensen qui rend un bel hommage à cette vieille dame au regard malicieux qui fut aussi une jeune fille courageuse au moment des bombardements sur l'Angleterre des années 1940 : « (…) Vous étiez à Londres sous les bombes, près de vos parents. Une bombe est tombée sur votre propre maison, le palais de Buckingham, dans les tout premiers jours des tout premiers bombardements. « Grâce à cela, a dit votre mère, je peux regarder dans les yeux les habitants des quartiers est », quartiers populaires et fort peuplés, victimes des premiers Blitz. Pressée par l'opinion publique de vous mettre avec votre soeur à l'abri au Canada, votre mère a répondu : « Mes enfants ne partiront pas sans moi. Je ne partirai pas sans le roi. Et le roi ne partira jamais. » » En quelques mots, voici définie et affirmée la responsabilité royale, plutôt éloignée de celle de nos présidents et de nos élites si républicaines : quand, en juin 1940, le gouvernement de la République française s'enfuit de Paris sans combattre puis s'en remet à un vieillard rappelé en urgence de Madrid avant que de le condamner, l'orage dévastateur passé, à une peine infamante, le roi George VI, lui, soutient son Premier ministre Churchill et refuse de s'engager dans une paix qui aurait signé la fin de la guerre en Europe mais laissé notre pays aux mains de l'Allemagne conquérante...

 

Les leçons d'hier ne doivent pas être oubliées, en particulier les leçons politiques, et les commémorations du 6 juin sont l'occasion de les rappeler : par sa simple présence, la reine d'Angleterre témoigne du bienfait d'une monarchie qui ne cherche pas forcément toujours à plaire mais bien plutôt à servir, au-delà des inquiétudes ou des faiblesses du moment...

 

 

 

 

23/05/2014

Mieux servir l'ensemble européen, avec la Monarchie française.

 

Dans le cadre de la campagne électorale européenne, le quotidien Ouest-France a publié en début de semaine une tribune que j'ai rédigée il y a deux semaines au nom de la liste « Pour une France royale au cœur de l'Europe », et que je livre telle quelle ici. Bien sûr, elle mériterait complément et explications mais il me semble que, après dimanche, le thème de la construction européenne restera un sujet de débat et de combat pour le royaliste que je suis, et qu'il sera toujours temps, dans les mois qui viennent, d'approfondir la réflexion et l'argumentation sur les raisons qui appellent une refondation de l'Europe...

 

 

 

L'Europe était une espérance et une belle idée, mais les européistes en ont fait une idéologie et un carcan. Aujourd'hui c'est un dramatique échec, économique et social, et pire encore, c'est désormais une arme contre le droit social et la souveraineté des Etats, aggravée par le futur traité transatlantique de libre-échange avec les Etats-Unis.

 

Dénoncer et déconstruire cette « Europe légale », économiquement trop libérale et politiquement trop jacobine, est une nécessité. : refonder l'Europe en s'appuyant sur « l'Europe réelle », celle des Etats, des nations et des traditions propres à chacun en Europe, celle des familles et des citoyens, en est une autre, constructive et positive.

 

De plus, penser d'abord à la France pour mieux servir l'ensemble européen : renforcer et libérer l'Etat pour promouvoir une nouvelle politique énergétique fondée, par exemple, sur les énergies marines ; pour préserver et élargir nos alliances dans le monde, par le biais de la francophonie, véritable ouverture sur tous les continents et vers tous les peuples ; pour soutenir le Travail français et mieux peser sur l'économie du continent sans oublier la nécessaire justice sociale et la lutte contre la pauvreté, grande absente des politiques européennes...

 

Pour cela, une Monarchie active en France, susceptible d'exploiter les qualités et les potentialités françaises et de promouvoir un autre mode de fonctionnement des institutions européennes, plus politique et plus humain, est le meilleur levier institutionnel pour rendre à l'Europe historique les forces nécessaires pour affronter et maîtriser la mondialisation.

 

 

 

Jean-Philippe Chauvin, pour la liste de l'Alliance Royale, « Pour une France royale au coeur de l'Europe ».

 

 

 

 

 

09/05/2014

Des extraits d'un communiqué de presse de la liste royaliste dans l'Ouest.

 

La campagne pour les élections européennes que je mène est l'occasion d'envoyer quelques courriers et communiqués à la presse régionale et locale, sans grand profit pour l'instant... Il est vrai que, au regard du nombre de listes présentes (25 dans ma circonscription de l'Ouest, 31 en région Ile-de-France...), la place est fort réduite pour celles qui n'ont pas une grande surface électorale : il est possible de le regretter mais c'est un fait et cela doit plutôt nous inciter à développer nos propres moyens d'expression et canaux de diffusion, sans bouder notre plaisir, néanmoins, quand les journaux, radios ou télés locaux nous invitent pour quelques lignes ou pour quelques minutes de parole. Ainsi, je suis en train de rédiger, à leur demande, quelques tribunes, souvent courtes, pour des quotidiens bretons ou manceaux, entre autres, et j'ai déjà répondu à plusieurs questions pour une télévision rennaise dans laquelle j'ai été très bien accueilli, ce qui est fort appréciable (j'en reparlerai quand les quelques minutes « royalistes » seront diffusées sur cette chaîne, car les trois questions qui m'ont été posées étaient fort pertinentes).

 

Bien sûr, tout cela ne provoquera pas un raz-de-marée électoral en faveur de la liste royaliste « Pour une France royale au coeur de l'Europe » à laquelle je participe activement, mais quelques vérités seront dites et quelques idées monarchistes propagées, ce qui n'est pas si mal !

 

Voici ci-dessous des extraits d'un communiqué envoyé cette semaine à des rédactions locales de la presse écrite et qui évoque, en quelques mots, les positions monarchistes que je défends. Chacune des phrases ci-dessous mériterait un long développement et les lecteurs de ce site ont sans doute constaté que j'ai déjà évoqué certains éléments repris brièvement ici... Mais il me faudra évidemment remettre la main et la plume à l'ouvrage pour préciser et compléter ma pensée...

 

 

 

« Durant cette campagne, la liste royaliste dénoncera une construction européenne qui est devenue, malheureusement, destruction du lien social et de la protection nationale, ainsi que le libéralisme sans frein qui en est le moteur ou l'alibi.

 

La liste royaliste dénoncera aussi l'indifférence des institutions européennes à la question de la pauvreté : aujourd'hui, selon les chiffres d'Eurostat, 125 millions d'habitants de l'Union Européenne sont pauvres et des dizaines de millions sont en voie d'appauvrissement, alors que l'UE est la zone la plus riche du monde selon les économistes !

 

La liste royaliste proposera que l'euro devienne une « monnaie commune » plutôt que de rester « monnaie unique » des pays qui y participent.

 

La liste royaliste défendra l'idée d'une France forte susceptible,avec d'autres Etats de bonne volonté, de « refonder l'Europe », pour une Europe des alliances, des projets et des différences respectées.

 

« Pour une France royale au coeur de l'Europe » résume notre combat : une Monarchie en France aurait l'avantage de redonner à l'Etat politique du temps et de l'énergie pour penser l'avenir en termes de politique et de justice sociales, et non pas simplement en termes économiques. »