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16/04/2016

"La France va bien", cette plaisanterie du président Hollande...

Le président Hollande est un éternel optimiste : « la France va mieux », déclare-t-il à la télévision devant un auditoire restreint et peu réceptif, au moment même où quelques centaines de manifestants s'en prennent à des vitrines et à des voitures sans pouvoir atteindre l’Élysée, centre illusoire d'un Pouvoir qui ne l'est pas moins devenu.

 

Cela prêterait évidemment à sourire si la situation n'était pas si grave : le chômage, dans sa version dure, touche près de 4 millions de personnes directement mais bien plus si l'on s'intéresse aux familles et aux communes affectées ; les paysages de France sont chaque jour un peu plus dévastés, dans les campagnes, sur les littoraux (et cela malgré les lois de protection du littoral qui, parfois, semblent peu appliquées quand de gros enjeux financiers sont en jeu), mais aussi autour et au centre des villes, comme à Rennes, de plus en plus livrée à certains promoteurs immobiliers sans grands scrupules ; l'agriculture française est considérée par les politiques comme un problème quand elle devrait être vue, d'abord, comme une grande chance pour la France, pour se nourrir et aménager les territoires, et non pour remembrer ou « violer la nature » comme le fait le productivisme actuel ; le monde, par une mondialisation incontrôlée, est devenue, en de multiples lieux et jusqu'au cœur de nos vies, une véritable poudrière...

 

Aussi, dire que « la France va mieux » relève de la langue de bois ou de l'aveuglement, ou des deux à la fois, ce qui n'est guère rassurant : en paraphrasant André Pousse, « le déni, à ce point-là, ça devient gênant »... Il est vrai que la campagne présidentielle de 2017 a déjà commencé et que l'actuel locataire de l’Élysée se verrait bien entamer un second bail de cinq ans, quitte à tordre un peu le bras aux réalités en espérant, malgré les mauvais sondages (mais « sondage n'est pas suffrage », dit-on), apparaître comme le recours face à Marine Le Pen, donnée comme forcément qualifiée pour la phase finale de la présidentielle.

 

M. Hollande ment, bien sûr, mais je ne me réjouis ni de ce mensonge ni de la réalité : je souhaite de tout mon cœur que la France aille mieux et que la phrase du président, malheureuse aujourd'hui, devienne une nouvelle réalité. Encore faudrait-il en prendre les moyens et ne pas se perdre en rodomontades idéologiques et ridicules : mais, et c'est le vice de cette République qui se veut la cinquième, la magistrature suprême de son État reste prisonnière des féodalités qui la font et, désormais, la fondent, par le biais d'une compétition présidentielle aux mains des grands partis et des puissances d'argent, adoubées par l'Union européenne malgré nombre de scandales et « d'alertes citoyennes », vite enterrées sous le flux des informations suivantes...

 

En cette année électorale, il faudra bien, en définitive, poser la question, la grande question de l’État et de son sens, de sa magistrature suprême : bien sûr, les royalistes devront se faire entendre dans un concert qui ne leur est pas ouvert, et cela « par tous les moyens, même légaux ».

 

Car il ne se fera rien de grand ni de juste en politique si l'on laisse l'éternel jeu de rôles de la République et de son élection-reine étouffer toute alternative - et toute parole dissidente - à ce qui constitue, encore et toujours, le « désordre établi » : la France mérite mieux, décidément, que la République... Elle mérite et elle nécessite mieux que la République pour que l'on puisse dire, le plus rapidement et le plus heureusement possible : « la France va mieux » !

 

 

 

 

 

15/03/2012

Mon programme royaliste en couleurs...

Une petite mise au point sur le royalisme, suite à quelques discussions récentes sur la question et dans le cadre de ma « campagne présidentielle » 2012 :

 

Le royalisme aujourd'hui n'est pas, et ne doit pas être, que la dénonciation d'une République qui, née en 1792-1799 dans la manoeuvre des républicains ou des opportunistes du moment, et le sang des Basques, des Corses, des Vendéens, des Lyonnais, etc. (liste trop longue, malheureusement...), se contente aujourd'hui d'envoyer des Sarkozy ou des Hollande au pouvoir. Le royalisme ne doit s’appuyer ni sur le simple ressentiment, vain et malsain, ni sur la nostalgie, toute aussi vaine !

 


Le royalisme est un combat politique contemporain pour établir une monarchie libre et non vassale des forces d'Argent ; une monarchie fédérative des peuples de France quand la république ne sait pas décentraliser ; une monarchie sociale quand la république apparaît de plus en plus comme le règne des actionnaires et des financiers, des traders sans morale. En somme, un nouveau régime pour rompre avec cette république qui, de Danton à Sarkozy, privilégie l'argent et oublie les plus faibles sauf lors des campagnes électorales où les promesses sont nombreuses même si, en définitive, elles n’engagent que ceux qui y croient...

 

En même temps, le royalisme ne doit pas se contenter d’une simple posture mais être adapté aux défis contemporains, et proposer des pistes de réponse concrètes, sans a priori et sans démagogie : c’est la condition même de la crédibilité du mouvement royaliste français.

 

En ces temps de présidentielle durant lequel les monarchistes peuvent faire connaître leurs idées sans avoir besoin de rallier tel ou tel prétendant à l’Elysée (ce qui n’aurait pas beaucoup de sens et décrédibiliserait leur engagement), je mène une « campagne présidentielle » avec un programme de couleurs dont voici quelques pièces ici évoquées avant d’être ultérieurement développées : « les trois couleurs », ou un nationalisme mesuré et assumé ; « le pétrole vert de la France », ou le redéploiement agricole par un aménagement du territoire rénové ; « la houille blanche », ou le développement des énergies renouvelables telles que l’énergie hydraulique ou l’énergie houlomotrice ; « la planète bleue », ou la maîtrise et le développement intelligent de notre Zone économique exclusive maritime qui est, en superficie, la deuxième du monde ; « la matière grise », ou notre principal gisement de richesses, intellectuelles et culturelles ; etc.

 

Chacun de ces thèmes et quelques autres seront l’objet de futures notes, actuellement en préparation…

 

 

 

04/03/2012

Gaspillages alimentaires.

Une information importante et révélatrice est passée inaperçue alors qu'elle aurait mérité les gros titres de la presse quotidienne, et c'est un petit paragraphe en bas de page dans l'hebdomadaire « L'usine nouvelle » (semaine du 26 janvier au 1er février 2012) qui me l'a donnée : « La moitié des aliments sont gaspillés chaque année dans l'Union européenne, soit 89 millions de tonnes (179 kilos par habitant). Les ménages seraient à l'origine de 42 % de ces gaspillages, tandis que 39 % seraient dus à l'industrie agroalimentaire. Le commerce de détail et la restauration seraient à l'origine de 5 % et 14 % des gâchis. Le Parlement européen a voté une résolution demandant des mesures d'urgence pour réduire de moitié ces gaspillages, qui pourraient atteindre 126 millions de tonnes à l'horizon 2020... »

 

Cette information rejoint les propos de M. Carlo Petrini, fondateur du mouvement du « Slow food », propos publiés dans « Le Point » en décembre 2010, et qui expliquait que l'on produisait sur terre de quoi nourrir 12 milliards de personnes quand nous ne sommes que 7 milliards et qu'il y a, malgré cela, un milliard d'humains qui souffrent de la faim dans le monde !

 

Cela confirme que ce n'est pas forcément la production agricole qu'il faut intensifier, au risque de détruire un peu plus les espaces forestiers ou les marais et de livrer encore plus d'espaces à l'avidité des sociétés multinationales agroalimentaires peu soucieuses d'environnement ou des traditions locales. C'est bien plutôt le partage qu'il importe de privilégier et une meilleure distribution des produits nourriciers. Mais il y a aussi une question d’éducation à évoquer sur ce thème car le chiffre de 42 % des gaspillages dus aux ménages doit nous interpeller : cela confirme la formule évoquée dans une précédente note : « nos frigos sont des tombes alimentaires » ! S’il faut agir au niveau des forts gaspillages de l’industrie agroalimentaire (39 %), il serait malhonnête de ne pas rappeler les consommateurs eux-mêmes à leurs responsabilités : sans doute le système de la société de consommation lui-même est-il condamnable mais cela ne doit pas empêcher les citoyens d’agir concrètement, dans la vie quotidienne, pour permettre à tous, en France comme ailleurs, de manger à sa faim.

 

Il est tout de même étonnant que, en ces temps de crise qui affecte aussi les plus pauvres de nos concitoyens, les différents candidats à la présidentielle n'évoquent guère ces problèmes et les moyens de les résoudre !