27/01/2010
Face à la République des Proglio-Sarkozy, la Monarchie, la vraie !
La lutte pour la conquête de la magistrature suprême de l’Etat semble être devenue la seule raison d’agir des partis politiques et des individualités politiciennes, et 2012 semble aussi être l'horizon indépassable de la République monocratique actuelle : cela peut expliquer que le rythme des réformes annoncées se ralentit, au moins dans le discours élyséen du lundi 25 janvier. Bien sûr, il y a l'épineux problème des retraites, déjà réglé pour M. Proglio qui va toucher une « retraite chapeau » de plus de 13 millions d'euros de la part de Veolia mais inquiétant pour les nombreux Français qui travaillent sans toujours savoir si le lendemain sera assuré, entre délocalisations et « réduction des déficits publics » (sic !), cette dernière expression cachant un alibi parfois plus encore qu'une réalité...
Dans cette situation actuelle, dans cette perpétuelle course aux électeurs, entre démagogie et fatalisme, où est l’intérêt de l’Etat, du pays, des citoyens ? Qui pense au Bien commun ? Qui s’inscrit dans la durée plutôt que dans la seule « communication » ?
Certains diront que je ne cesse de me répéter : est-ce ma faute si la République reste toujours le règne des Tapie, Proglio, Sarkozy, et autres profiteurs d'un système dans lequel l'Argent remplace l'honneur et la solidarité ? Est-ce ma faute s'ils « se servent » quand il nous faudrait des serviteurs de l'Etat exemplaires et, en tout cas, respectueux des devoirs que le service de l'Etat, de la nation, des citoyens, impose.
Aujourd’hui plus encore qu’hier, la proposition monarchique est la mieux adaptée à notre nation et à sa tradition politique : elle ne se veut pas un remède-miracle mais une solution institutionnelle susceptible de redonner à l’Etat crédibilité, service et indépendance, trois qualités qui manquent aujourd’hui à notre République, cinquième du nom mais dont l'actuel représentant oublie les origines et néglige le sens profond, celui éminemment capétien que lui avait redonné un général traditionaliste à défaut d'avoir restauré la Monarchie royale...
« Sans durée, on ne construit rien », proclamait une publicité récente : c’est vrai aussi dans le domaine politique. La Monarchie « à la française », par son mode de succession héréditaire, garantit cette continuité sans laquelle il n’est plus possible de fonder une véritable politique de la nation et des régions à l’heure de la globalisation économique. D’autre part, la Monarchie garantit l’indépendance de la magistrature suprême de l’Etat puisqu’elle ne doit pas son Autorité aux querelles électorales et politiciennes mais à ce qui est le plus simple et le plus humain, la naissance au sein d’une famille, la famille capétienne qui, depuis plus de mille ans, a fondé et servi, même dans l’adversité, notre France. Une indépendance qui ne se confond pas avec l'arrogance de l'actuel Pouvoir si peu régalien s'il est bien républicain jusqu'à la caricature...
14:10 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : république, proglio, sarkozy, service, indépendance, roi, monarchie
26/01/2010
Au-delà de M. Sarkozy...
A bien suivre les interventions nombreuses de notre « Scar » président (j’ai bien écrit Scar, du nom de l’usurpateur dans « le roi Lion »), on peut aisément constater que son « bougisme » perpétuel n’est souvent que le paravent de son impuissance réelle et de son manque d’imagination politique…
Mais l’opposition actuelle, prise dans ses querelles permanentes et ses contradictions flagrantes, est tout aussi impuissante face à lui et, au-delà, face à la situation difficile que traverse notre pays.
On pourrait se décourager et abandonner la politique aux politiciens : ce serait une erreur, voire une faute ! Repensons plutôt le politique, refaisons la politique, sortons des vieux schémas : après tout, au risque de surprendre, ne faut-il pas penser une nouvelle révolution française, un nouveau régime, donc une nouvelle monarchie royale pour notre pays ?
Provocation ou utopie, diront certains ? Non, volonté de poser autrement la question institutionnelle, non pas seulement pour ou contre M. Sarkozy, mais au-delà de lui, de son quinquennat, de sa République « bling-bling » et monocratique, tout simplement…
00:17 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sarkozy, président, république, monarchie
20/01/2010
Colère contre la République de Proglio.
Il y a des jours où la colère est la plus forte : ainsi, aujourd’hui, devant ce que l’on peut, ce que l’on doit appeler « l’affaire Proglio », du nom de ce patron nouveau d’EDF qui, non content d’avoir réussi à faire passer sa rémunération patronale annuelle de 1,1 millions d’euros (le salaire de son prédécesseur au même poste) à 1,6 millions, soit 45 % d’augmentation en une seule fois (au moment où l’on demande à tant de nos concitoyens d’accepter la stagnation, voire la diminution de leurs salaires…), va percevoir 450.000 euros annuels de l’entreprise Veolia pour environ une heure de travail hebdomadaire dans celle-ci ! Et cela malgré les assurances données par la ministre de l’économie et des finances Christine Lagarde devant les sénateurs en novembre dernier, étrangement muette désormais sur ce qui constitue un véritable scandale !
De qui se moque-t-on ? Comment ce monsieur peut-il avoir été nommé, à ses propres conditions, au poste de patron d’EDF ? Comment peut-il toucher ce genre de rémunérations à l’heure où tant de nos compatriotes acceptent des sacrifices salariaux et, surtout, au moment où les abonnements d’EDF ont connu, pour les plus petits consommateurs d’électricité (abonnements de 3 kilovoltampère, ou KVa), une hausse de plus de 138 % ?
Et, pendant ce temps-là, que fait notre République officielle ? Où est sa ministre de l’économie ? Qu’en pense-t-elle ? Silence dans les rangs, visiblement… Cette République n’a ni honneur, ni raison : après les indemnités folles versées (grâce à cette même madame Christine Lagarde) à Bernard Tapie, prédateur bien connu, voici qu’elle oublie de rappeler ce monsieur Proglio à ses devoirs et à la simple décence… Pourtant, n’est-ce pas l’Etat qui, pour l’heure, reste maître d’EDF ?
La colère… La colère contre ce Système qui place toujours l’argent au-dessus de la justice sociale ! La colère contre cette République qui, depuis ses débuts, a « libéré » la Fortune au détriment du Travail et des travailleurs ! La colère contre ces gens qui se comportent comme de voraces cannibales alors qu’ils devraient être des fonctionnaires de la société, c’est-à-dire, au sens vrai et fort du terme (et non dans sa caricature trop souvent pratiquée), au service du Bien commun de cette société !
Est-ce vraiment un hasard si je suis royaliste ? Sur ma voiture, un autocollant proclame « Sociaux parce que Royalistes » : en fait, de plus en plus, il faudra aussi dire, pour être complet : « Royalistes parce que Sociaux » ! Puisque la République a décidé d’être définitivement antisociale, et puisqu’il est urgent de combattre le règne indécent de la « Fortune » illégitime qui, ici, n’est pas anonyme si elle reste bien vagabonde (« nomade », dit-on aujourd’hui…), il faudra bien instaurer, et le plus tôt sera le mieux et le plus juste, la Monarchie sociale et justicière !
15:05 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : colère, edf, scandale, république, proglio, monarchie