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26/01/2010

Au-delà de M. Sarkozy...

A bien suivre les interventions nombreuses de notre « Scar » président (j’ai bien écrit Scar, du nom de l’usurpateur dans « le roi Lion »), on peut aisément constater que son « bougisme » perpétuel n’est souvent que le paravent de son impuissance réelle et de son manque d’imagination politique…

 

Mais l’opposition actuelle, prise dans ses querelles permanentes et ses contradictions flagrantes, est tout aussi impuissante face à lui et, au-delà, face à la situation difficile que traverse notre pays.

 

On pourrait se décourager et abandonner la politique aux politiciens : ce serait une erreur, voire une faute ! Repensons plutôt le politique, refaisons la politique, sortons des vieux schémas : après tout, au risque de surprendre, ne faut-il pas penser une nouvelle révolution française, un nouveau régime, donc une nouvelle monarchie royale pour notre pays ?

 

Provocation ou utopie, diront certains ? Non, volonté de poser autrement la question institutionnelle, non pas seulement pour ou contre M. Sarkozy, mais au-delà de lui, de son quinquennat, de sa République « bling-bling » et monocratique, tout simplement…

 

 

20/01/2010

Colère contre la République de Proglio.

Il y a des jours où la colère est la plus forte : ainsi, aujourd’hui, devant ce que l’on peut, ce que l’on doit appeler « l’affaire Proglio », du nom de ce patron nouveau d’EDF qui, non content d’avoir réussi à faire passer sa rémunération patronale annuelle de 1,1 millions d’euros (le salaire de son prédécesseur au même poste) à 1,6 millions, soit 45 % d’augmentation en une seule fois (au moment où l’on demande à tant de nos concitoyens d’accepter la stagnation, voire la diminution de leurs salaires…), va percevoir 450.000 euros annuels de l’entreprise Veolia pour environ une heure de travail hebdomadaire dans celle-ci ! Et cela malgré les assurances données par la ministre de l’économie et des finances Christine Lagarde devant les sénateurs en novembre dernier, étrangement muette désormais sur ce qui constitue un véritable scandale !

 

De qui se moque-t-on ? Comment ce monsieur peut-il avoir été nommé, à ses propres conditions, au poste de patron d’EDF ? Comment peut-il toucher ce genre de rémunérations à l’heure où tant de nos compatriotes acceptent des sacrifices salariaux et, surtout, au moment où les abonnements d’EDF ont connu, pour les plus petits consommateurs d’électricité (abonnements de 3 kilovoltampère, ou KVa), une hausse de plus de 138 % ?

 

Et, pendant ce temps-là, que fait notre République officielle ? Où est sa ministre de l’économie ? Qu’en pense-t-elle ? Silence dans les rangs, visiblement… Cette République n’a ni honneur, ni raison : après les indemnités folles versées (grâce à cette même madame Christine Lagarde) à Bernard Tapie, prédateur bien connu, voici qu’elle oublie de rappeler ce monsieur Proglio à ses devoirs et à la simple décence… Pourtant, n’est-ce pas l’Etat qui, pour l’heure, reste maître d’EDF ?

 

La colère… La colère contre ce Système qui place toujours l’argent au-dessus de la justice sociale ! La colère contre cette République qui, depuis ses débuts, a « libéré » la Fortune au détriment du Travail et des travailleurs ! La colère contre ces gens qui se comportent comme de voraces cannibales alors qu’ils devraient être des fonctionnaires de la société, c’est-à-dire, au sens vrai et fort du terme (et non dans sa caricature trop souvent pratiquée), au service du Bien commun de cette société !

 

Est-ce vraiment un hasard si je suis royaliste ? Sur ma voiture, un autocollant proclame « Sociaux parce que Royalistes » : en fait, de plus en plus, il faudra aussi dire, pour être complet : « Royalistes parce que Sociaux » ! Puisque la République a décidé d’être définitivement antisociale, et puisqu’il est urgent de combattre le règne indécent de la « Fortune » illégitime qui, ici, n’est pas anonyme si elle reste bien vagabonde (« nomade », dit-on aujourd’hui…), il faudra bien instaurer, et le plus tôt sera le mieux et le plus juste, la Monarchie sociale et justicière !

 

17/01/2010

M. Sarkozy à Haïti ?

Haïti occupe, pour quelques jours encore, le devant de la scène médiatique et il est bien dommage que cela soit, une fois de plus, en raison du malheur qui s’abat sur cette République indépendante depuis deux siècles de la France mais qui reste, encore et toujours, linguistiquement et littérairement, éminemment francophone : cela crée et préserve bien des liens !

 

Et pourtant ! Malgré des liens qui sont autant historiques et culturels qu’humains, y compris des souvenirs peu agréables, la France néglige, depuis deux siècles, ce pays exotique que nombre de nos concitoyens, comble d’ironie, confondent encore avec… Tahiti ! (Anecdote authentique, j’en ai d’ailleurs fait l’expérience hier !)

 

Il y aurait ainsi tant à faire, au-delà même de l’urgence ! Et si, déjà, le Chef de l’Etat se rendait à Haïti, une fois l’émotion passée, pour signifier une solidarité française active avec ce joyau de la francophonie qui compte de nombreux écrivains écrivant dans notre langue et contribuant à sa présence et sa pérennité dans le monde des Amériques, dont le dernier et tout récent Prix Médicis, Dany Laferrière ?

 

Car il est tout de même étonnant de constater que, alors que deux présidents des Etats-Unis s’y sont déjà rendus par le passé, que Barack Obama annonce sa prochaine venue et qu’il y envoie Bill Clinton et George W. Bush, par contre aucun président français n’a fait le voyage de Port-au-Prince ! Cet oubli n’est pas seulement injuste, il est indigne, et il serait bon qu’il soit réparé : un geste fort de la France, en particulier sur le plan symbolique mais pas seulement évidemment (il y a tant à faire sur le plan humanitaire et sur celui de la reconstruction et de la prévention de nouvelles catastrophes !), montrerait que la France n’est pas seulement intéressée par les contrats juteux avec telle ou telle puissance et que son Chef de l’Etat n’est pas que le VRP « people » des grandes sociétés françaises. A Haïti, pas de centrales nucléaires, pas de Rafale à vendre, mais une dette d’honneur à régler, et un pays à soulager et à aider, un pays auquel nous devons (Régis Debray le rappelait il y a quelques temps déjà) le fait que la langue française a été imposée, en 1945, comme deuxième langue de travail des Nations unies, malgré l’hostilité anglo-saxonne, ce qui lui a évitée la marginalisation que lui promettaient les milieux d’affaires atlantistes…

 

M. Sarkozy, honorez la dette de la France à l’égard d’Haïti !