20/07/2010
La Monarchie royale contre l'Enarchie républicaine.
Ce que l'on peut reprocher à la République, au-delà même des multiples affaires et conflits d’intérêts (cf l’affaire Woerth (mari et femme)-Bettencourt), ce n'est pas tellement d'avoir des énarques ou des technocrates à tous les échelons ministériels, mais de leur avoir abandonné le Pouvoir, en les laissant maîtres des grandes administrations de l'Etat, au risque de perdre le vue le sens de l’Etat au profit du sens des affaires… Or, de par leur formation à « l’efficacité », ils en oublient les simples principes sociaux et moraux qui permettent de justifier une société et d’éviter l’absence de mesure des puissants !
L'intérêt de la Monarchie « à la française », c'est de les remettre dans le service de l'Etat, de les « ordonner » à l'Etat tout en les empêchant de former de nouvelles féodalités. A bien y regarder, la Monarchie est, de ce côté-là, libératrice. Je ne suis pas utopiste, et c'est pour cela que je pense que la Monarchie, en restaurant l'autonomie du Politique, restaure aussi l'indépendance d'action nécessaire de la magistrature suprême de l’Etat, aujourd’hui prisonnière des jeux partisans.
Si je voulais résumer, il s'agit d'établir la Monarchie pour limiter l'Enarchie et la techno-bureaucratie : à l'Etat monarchique les pouvoirs régaliens; aux énarques les tâches administratives et d'intendance, dans un cadre délimité et hors des jeux financiers. Cette utilisation raisonnée des compétences par l'Etat royal évite la féodalisation du Pouvoir.
Il n'est pas dit que cette révolution royale soit facile, mais elle est nécessaire pour libérer l'Etat et redonner des pouvoirs concrets aux citoyens, dans leurs cadres locaux et socioprofessionnels.
16:25 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : république, monarchie, administration, ena, enarchie, pouvoir.
26/03/2010
Ecologie en France : l'urgence d'un Etat durable.
Mauvaise semaine pour l’écologie, en France comme ailleurs : l’abandon par M. Sarkozy de la taxe carbone comme le refus par la conférence de Doha de classer le thon rouge, les coraux de même couleur et trois espèces de requins en cours d’extinction pour cause de surpêche, comme «espèces menacées » au niveau international, montrent, après l’échec de la conférence de Copenhague, la difficulté de sensibiliser à ces questions environnementales les décideurs tout autant que les populations plus consuméristes qu'écologistes… La planète et les espèces animales comme végétales n'ont guère de vrais défenseurs, une fois passée l'émotion liée à la vision de quelques images-choc des films de Nicolas Hulot ou Yann-Arthus Bertrand : tout cela peut paraître bien désespérant !
Et pourtant ! Il n'est pas question de désespérer mais d'agir, envers et contre tout, pour atténuer les effets d'une société qui « consume » la planète et ses richesses. C'est d'ailleurs un devoir pour tous ceux qui pensent que les générations présentes ne sont que dépositaires d'un patrimoine environnemental et non propriétaires ou usurières d'une Terre qui leur survivra, à moins d'un cataclysme qu'il ne faut évidemment pas souhaiter.
Ce qui est certain, au regard des renoncements sarkoziens de cette semaine, c'est que l'écologie mérite mieux que cette République démagogique qui, un jour promet ce qu'elle renie le lendemain. En fait, cette attitude d'un président qui, désormais, ne pense plus qu'à gagner sa réélection, est désastreuse pour le pays et, tout compte fait, enlève à la France le crédit que, peu à peu, elle était en train de gagner grâce à sa stratégie du « Grenelle de l'environnement » (fort incomplète certes, mais qui a eu le mérite d'exister...) sur la scène internationale en matière d'environnement.
Alors que la France a les moyens d'être un exemple pour le monde, elle laisse (encore !) passer sa chance, sa République étant plus préoccupée du court-terme (électoral et économique) que du long-terme, pourtant nécessaire lorsqu'il s'agit des grands enjeux planétaires et environnementaux. Combattre contre le « bougisme » de la République qui, en définitive, ramène toujours au même point de négation du Politique, n'est pas un simple exercice de style ou un amusement de dandy : c'est une nécessité, mais qui ne trouve sa pleine efficacité que par la volonté d'inscrire la magistrature suprême de l'État dans la longue durée, celle-là même que permet la transmission héréditaire du Pouvoir, au-delà des échéances électorales et par-delà les promesses éphémères d'une campagne présidentielle. On le constate aujourd'hui : il ne peut, en France, y avoir d'écologie durable que par l'établissement d'un État durable, c'est-à-dire d'un État royal, capable de résister, par son indépendance de position, aux pressions des groupes d'intérêts économiques comme politiques.: en somme, tout l'inverse d'un vulgaire État-Sarkozy !
17:43 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : écologie, taxe carbone, thon rouge, monarchie, état royal, environnement.
27/01/2010
Face à la République des Proglio-Sarkozy, la Monarchie, la vraie !
La lutte pour la conquête de la magistrature suprême de l’Etat semble être devenue la seule raison d’agir des partis politiques et des individualités politiciennes, et 2012 semble aussi être l'horizon indépassable de la République monocratique actuelle : cela peut expliquer que le rythme des réformes annoncées se ralentit, au moins dans le discours élyséen du lundi 25 janvier. Bien sûr, il y a l'épineux problème des retraites, déjà réglé pour M. Proglio qui va toucher une « retraite chapeau » de plus de 13 millions d'euros de la part de Veolia mais inquiétant pour les nombreux Français qui travaillent sans toujours savoir si le lendemain sera assuré, entre délocalisations et « réduction des déficits publics » (sic !), cette dernière expression cachant un alibi parfois plus encore qu'une réalité...
Dans cette situation actuelle, dans cette perpétuelle course aux électeurs, entre démagogie et fatalisme, où est l’intérêt de l’Etat, du pays, des citoyens ? Qui pense au Bien commun ? Qui s’inscrit dans la durée plutôt que dans la seule « communication » ?
Certains diront que je ne cesse de me répéter : est-ce ma faute si la République reste toujours le règne des Tapie, Proglio, Sarkozy, et autres profiteurs d'un système dans lequel l'Argent remplace l'honneur et la solidarité ? Est-ce ma faute s'ils « se servent » quand il nous faudrait des serviteurs de l'Etat exemplaires et, en tout cas, respectueux des devoirs que le service de l'Etat, de la nation, des citoyens, impose.
Aujourd’hui plus encore qu’hier, la proposition monarchique est la mieux adaptée à notre nation et à sa tradition politique : elle ne se veut pas un remède-miracle mais une solution institutionnelle susceptible de redonner à l’Etat crédibilité, service et indépendance, trois qualités qui manquent aujourd’hui à notre République, cinquième du nom mais dont l'actuel représentant oublie les origines et néglige le sens profond, celui éminemment capétien que lui avait redonné un général traditionaliste à défaut d'avoir restauré la Monarchie royale...
« Sans durée, on ne construit rien », proclamait une publicité récente : c’est vrai aussi dans le domaine politique. La Monarchie « à la française », par son mode de succession héréditaire, garantit cette continuité sans laquelle il n’est plus possible de fonder une véritable politique de la nation et des régions à l’heure de la globalisation économique. D’autre part, la Monarchie garantit l’indépendance de la magistrature suprême de l’Etat puisqu’elle ne doit pas son Autorité aux querelles électorales et politiciennes mais à ce qui est le plus simple et le plus humain, la naissance au sein d’une famille, la famille capétienne qui, depuis plus de mille ans, a fondé et servi, même dans l’adversité, notre France. Une indépendance qui ne se confond pas avec l'arrogance de l'actuel Pouvoir si peu régalien s'il est bien républicain jusqu'à la caricature...
14:10 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : république, proglio, sarkozy, service, indépendance, roi, monarchie