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03/04/2022

La Monarchie royale, au-delà des promesses et des déceptions électorales.

 

Sur une pancarte aperçue le 20 mars lors de la manifestation de l’Union Populaire de M. Mélenchon (1), un manifestant avait inscrit : « Jean-Luc, je crois en la VIe République : ne me déçois pas ! », véritable acte de foi (laïque, bien sûr) envers une République qui, pourtant, a déjà tant déçu à travers les quatre précédentes et la cinquième actuelle. Je ne me moquerai pas de cette injonction républicaniste et de son auteur, mais je ne la partage évidemment pas, et je crois, à mon tour, qu’elle reflète, au-delà d’un espoir qui me semble vain, une illusion politique qu’il importe de dissiper. Car la République que nous promet M. Mélenchon, celui-là même qui « est fait pour cette Ve République qu’il abhorre », comme le souligne Guillaume Tabard dans Le Figaro du mercredi 30 mars (2), n’est rien d’autre que le retour à une République parlementaire qui, dans l’histoire de notre pays, n’a jamais mené qu’à la défaite parfois doublée du déshonneur. Le parlementarisme, quand il devient la doctrine de la République, a tendance à désarmer l’État (parfois même au sens littéral du terme) face aux groupes de pression et aux puissances extérieures tout en imposant son idéologie jacobine aux communautés et aux citoyens de la nation, au détriment des libertés concrètes des uns et des autres : c’est bien la IIIe République qui, tout en affaiblissant l’armée par une absence de stratégie sur le long terme et une diplomatie parfois maladroite (et que moquait d’ailleurs Anatole France, pourtant officiellement républicain mais lucide, au moins, sur cette particularité de la République de n’avoir point de réelle et crédible politique étrangère), interdisait aux provinces d’exister et aux peuples de s’exprimer comme tels au sein d’une nation déclarée « une et indivisible », à rebours de l’histoire de France et de ses anciennes pratiques institutionnelles.

 

Revenir à une République dominée par le parlementarisme serait donc une véritable régression politique et redonnerait encore plus de poids à ces groupes de pression qui, justement, ne cessent de profiter de l’affaiblissement de la magistrature suprême de l’État et du sens du service de celui-ci et de la nation dont il préside aux destinées, pour s’affirmer davantage, comme le démontre à l’envi le cas du cabinet dit « de conseil » McKinsey, sorte d’éminence grise du président sortant sur nombre de questions plus techniques qu’éthiques. De plus, l’instabilité qui fut celle des Troisième et Quatrième Républiques est-elle vraiment une bonne chose au moment où le pays nécessite des politiques et des stratégies de long terme pour faire face aux enjeux contemporains ? Personnellement, j’en doute et il n’est pas bon de croire que « l’alternance permanente » (en fait, l’autre nom, plus « politiquement correct », de l’instabilité) est un mode de gouvernement souhaitable, comme certains semblent y songer, preuve d’une courte vue peut-être bien représentative (ou significative) de notre société de consommation et de l’immédiateté qui « consume » plutôt qu’elle ne fonde et n’enracine… La politique de l’État, sans être fixiste, doit disposer d’un temps suffisamment long pour porter ses effets, et les meilleurs possibles, même si cela dépend évidemment des projets politiques des gouvernants du moment : le véritable « garde-fou » peut, pour cela, être une magistrature suprême de l’État qui puisse jouer un rôle d’arbitrage et de rappel permanent de ce que doivent être les principes du bien commun et de la préservation des libertés du pays en ses composantes sociales, historiques et personnelles.

 

Celui qui portait le panneau appelant à la Sixième République serait-il vraiment déçu si, de République oligarchique et féodaliste, notre pays passait à la Nouvelle Monarchie royale, politique et éminemment sociale ? Le royaliste que je suis ne promets rien, mais il promeut un régime dans lequel ce n’est pas l’Argent qui « fait » le Pouvoir ou qui le tient ; un régime qui n’est pas incarné par « le meilleur des meilleurs » mais par un homme indépendant des luttes de faction et des sociétés de communication ou de conseil ; un régime qui préfère le bien commun pour durer plutôt que les intérêts privés pour gagner…

 

Dans une discussion amicale autour de quelques tasses de café et de verres de breuvages euphorisants, un vieux royaliste résumait aussi, avec des mots crus et des phrases directes, tout l’intérêt de la succession royale par rapport à l’élection présidentielle, celle-là même qui, demain, décevra plus des deux tiers des électeurs du 10 avril sans forcément contenter tous ceux du dernier tiers (et encore moins les absents du bureau de vote…) : « Une présidentielle, c’est millions et millions dépensés avec de beaux discours, de belles promesses et de grandes illusions à la clé, et, au final, un « mal-élu » qui ne plaît, un temps, qu’à ses courtisans. Une succession royale, c’est la mort du roi en exercice (« le roi est mort ! ») et c’est, tout de suite, le dauphin qui devient souverain (« vive le roi ! »). Durée de l’opération : le temps des constatations d’usage, en somme quelques minutes… Coût : zéro… La bonne affaire, non ? ».

 

Au-delà de la rudesse du propos, et malgré celle-ci, en somme tout (ou presque) est dit ! Et cela réduirait sans doute, sans les effacer complètement, une part des fractures françaises en « libérant » la magistrature suprême de l’État du poids des promesses et de celui des groupes de pression (ceux-là mêmes qui, aujourd’hui, provoquent l’ire de nombre de Français qui se demandent à qui ils confient vraiment leur destin, à un homme ou à une société de conseil étrangère et mondialisée), tout en revalorisant la parole politique elle-même et celle des citoyens, désormais délivrés eux aussi de la charge de désigner un titulaire qui, en définitive, « se légitime » de leur vote en sa faveur pour imposer des mesures décidées ailleurs à ceux-là mêmes qui l’ont désigné pour présider…

 

S’il ne me viendrait pas à l’idée d’affirmer que la Monarchie royale est « le régime parfait » (car, s’il faut y tendre, la perfection n’est pas de ce monde, et le roi est d’abord « l’homme humain », donc imparfait par nature, et celui qui reconnaît aussi l’imperfection d’autrui, reconnaissance nécessaire pour toute politique qui n’oublie pas les hommes mais travaille pour eux), je n’hésite pas à déclarer que, au regard de l’histoire de notre pays et de l’avenir à penser et à construire au-delà même de nos vies propres, la Monarchie royale est « le régime le moins mauvais et le plus humain », celui qui peut rendre à la France son rang et sa force sans écraser ceux qui y vivent et l’aiment.

 

 

 

 

 

Notes : (1) : Je n’y étais absolument pas, mais c’est une photo vue dans La Croix mardi 22 mars qui m’a donné le souhait d’écrire cette note…

 

(2) : « Lui (M. Mélenchon) qui prône une VIe République et fustige le caractère monarchique des institutions s’épanouit dans l’exercice le plus personnalisé, le plus incarné et le plus solitaire de la vie politique. »

 

 

 

21/03/2022

La violence sociale du capitalisme, encore...

 

La violence sociale n’est pas qu’une impression, elle est, dans de nombreux pays et pas seulement en France, une réalité intimement liée au système capitaliste libéral (ou dit tel). Elle est, par principe, créatrice d’injustices sociales dont elle est, dans le même temps, aussi la conséquence, dans une sorte de cercle infernal. Il suffit d’ouvrir un journal économique pour en trouver, chaque jour sinon à chaque page, quelques preuves et quelques illustrations parfois sordides. Ainsi, l’autre jour (vendredi 18 mars 2022), en page 15 du quotidien Les Echos, cet article titré « P&O licencie sans ménagement 800 marins britanniques », et qui évoque, en quelques lignes, toute la brutalité du capitalisme quand il est délié de toute obligation (et surtout de toute conscience) sociale : « Tempête sociale sur le trafic transmanche. P&O Ferries, l’un des deux opérateurs entre Douvres et Calais, a annoncé le licenciement avec effet immédiat de 800 marins britanniques sur un total de 3.000 employés, selon l’entreprise. Ils seront remplacés par des Colombiens et des intérimaires, déjà recrutés par la compagnie, afin de réduire de 50% la masse salariale, selon les sources syndicales, furieuses de ce procédé. » Ainsi, une entreprise peut jeter comme des chiffons sales 800 salariés sans préavis, ceux-ci n’étant, en somme, que des variables d’ajustements pour les investisseurs et en particulier pour la « maison mère DP World, un opérateur portuaire basé à Dubaï », l’argument étant la survie de l’entreprise, comme souvent sans qu’il soit demandé des efforts aux actionnaires ou aux dirigeants sur leur rémunération, par exemple. « Selon que vous serez puissant ou misérable », disait déjà, fataliste, Jean de La Fontaine…

 

Ce qui m’a marqué dans l’article des Echos, c’est l’absence complète d’empathie de la société licencieuse envers les 800 personnes mises à la porte : les hommes sont effacés par une décision fondée sur des chiffres, ceux-ci recouvrant apparemment plus de valeur(s) que les vivants. Je me souviens encore de cet entrepreneur français, l’ancien résistant Pierre Jallatte, qui s’était donné la mort en 2007 lorsqu’il avait appris que la majorité des ouvriers de son ancienne entreprise de chaussures seraient licenciés pour cause de délocalisation (spéculative, en fait) en Tunisie. Ce patron, grand Français qui mériterait d’avoir des rues à son nom, est la preuve qu’une entreprise (au sens noble du terme) n’est pas qu’un lieu de travail, mais qu’elle peut aussi être un espace de vie et de convivialité, une « famille de travail » dans laquelle chacun est un membre qui mérite, selon ses qualités et défauts, d’être considéré et non d’être seulement exploité. Mais le système capitaliste mondialisé le permet-il encore ? A la marge, peut-être, mais ce n’est pas sa « logique » ni son idéologie.

 

Est-ce nouveau ? En fait, pas vraiment, comme peut l’illustrer les extraits de ce discours du parlementaire royaliste Albert de Mun en 1884, à la tribune de la Chambre des Députés : « Depuis un siècle, des doctrines nouvelles se sont levées sur le monde, des théories économiques l’ont envahi, qui ont proposé l’accroissement indéfini de la richesse comme le but suprême de l’ambition des hommes, et qui, ne tenant compte que de la valeur échangeable des choses, ont méconnu la nature du travail, en l’avilissant au rang d’une marchandise qui se vend et s’achète au plus bas prix.

« L’homme, l’être vivant, avec son âme et son corps, a disparu devant le calcul du produit matériel. Les liens sociaux, les devoirs réciproques ont été rompus ; l’intérêt national lui-même a été subordonné à la chimère des intérêts cosmopolites (1), et c’est ainsi que la concurrence féconde, légitime, qui stimule, qui développe, qui est la nécessaire condition du succès, a été remplacée par une concurrence impitoyable, presque sauvage, qui jette fatalement tous ceux qu’elle entraîne dans cette extrémité, qu’on appelle la lutte pour la vie. » En somme, la dévalorisation du travail par un capitalisme marchand et actionnarial est aussi la dévalorisation, voire la déshumanisation des travailleurs, juste considérés selon ce qu’ils peuvent rapporter à l’entreprise en quantité financière et non selon ce qu’ils sont, leurs qualités et leurs défauts, leurs compétences et leurs appétences. Ils ont alors moins de valeur, même, que les machines qu’ils servent désormais plus qu’elles ne les servent, eux. Cet aspect-là n’est-il pas inscrit dès les débuts du développement du capitalisme industriel quand, en mars 1812, un « Bill » (loi) voté par les parlementaires anglais proclama des peines très lourdes (jusqu’à la mort par pendaison) contre des ouvriers tisserands qui, concurrencés et ruinés par les métiers à tisser mécaniques, s’en prenaient à ces derniers ? (2)

 

Face à l’attitude ignoble de P&O, que pourrait faire la France, qui accueille les bateaux de cette entreprise à Calais ? Nous avons pu constater, avec la crise géopolitique en Ukraine, que les Etats européens disposaient encore de quelques leviers pour sanctionner des entreprises qui appartenaient à des sociétés étrangères ou à des proches d’une puissance considérée comme adverse : ne pourrait-on pas, après tout, user des mêmes modes de pression puisque nous savons désormais qu’il est possible de les utiliser, même en passant par-dessus les lois commerciales en cours reconnues internationalement ? Après tout, P&O utilise les facilités d’un port français, et a de nombreux clients dans l’hexagone… La France s’honorerait à, au moins, signifier son mécontentement devant les méthodes de voyou de la direction de l’entreprise et à proposer à quelques uns de ces salariés anglais licenciés brutalement, des activités à Calais ou dans d’autres ports français participant au trafic transmanche.

 

Soyons clair : l’Etat n’a pas vocation à intervenir à n’importe quelle occasion dans les activités économiques et commerciales, et l’étatisme comme l’assistanat sont néfastes autant pour l’économique que pour le politique. Mais, en l’absence de corporations ou de Métiers organisés et susceptibles de peser vraiment sur les décisions des Firmes capitalistiques Transnationales, l’Etat doit jouer son rôle d’arbitre et de protecteur, symbole et acteur de la justice sociale, et rappeler aux féodalités (même étrangères quand elles sont présentes en France d’une manière ou d’une autre) leurs devoirs sociaux. Il est vrai que, pour cela, il faut un Etat fort et capable d’une parole libre et d’une action efficace : est-ce le cas avec cette République actuelle ? Est-ce même possible en République ? Si ces questions sont à poser, cela n’empêche en rien que, déjà, il soit important de faire pression pour que l’Etat, tout républicain qu’il soit, prenne ses responsabilités face à P&O et à son « injustesse » sociale

 

 

 

 

 

 

Notes : (1) : On traduirait aujourd’hui ce terme de « cosmopolites » par « mondialisés ».  

 

(2) : Lire à ce propos le livre « La révolte luddite », de Kirkpatrick Sale, éditions L’échappée, 2006, en particulier les pages 123 à 130, et le discours de Lord Byron devant la Chambre des Lords contre cette loi.

 

 

 

 

 

20/03/2022

A la veille d'une réélection annoncée...

 

Dans trois semaines, les urnes parleront, à moins qu’elles crient ou qu’elles sonnent creux, qui le sait vraiment ? J’ai, je l’avoue, du mal à suivre cette campagne qui n’en est pas vraiment une, plombée par les crises sanitaire et géopolitique qui affectent notre société au risque de l’émotion plus que de la réflexion. Douze candidats s’affrontent mais, à lire les médias et à suivre les sondages (même si sondage n’est pas suffrage), le président sortant ne sera pas sorti et il pourra, s’il obtient une majorité parlementaire de gouvernement, dérouler son programme libéral-démocrate dont il a, l’autre jour, évoqué les grandes lignes : la retraite à 65 ans, le déploiement de multiples champs d’éoliennes marines, le redémarrage nucléaire, l’autonomisation des établissements scolaires, etc.

 

Programme électoral qui mérite une lecture attentive et critique, non pour seulement dénoncer (il y a quelques propositions intéressantes (1)…) mais aussi pour mieux saisir la logique de celui-ci et de l’idéologie dominante et, électoralement par défaut sans doute, triomphante. Est-elle seulement libérale, comme le disent nombre de ses adversaires ? Je n’en suis pas si sûr, à bien y regarder, ne serait-ce que parce que les cinq années qui viennent de s’écouler ont aussi montré une forme d’étatisme assez désagréable qui confondait action légitime de l’Etat et centralisation abusive des décisions de celui-ci, au détriment des libertés concrètes et plurielles de notre nation française. La crise sanitaire des deux dernières années a montré une propension de l’Etat central à méconnaître les particularités provinciales et à imposer uniformément des politiques de restriction qui, parfois, n’avaient guère de sens et dévoilaient plus une panique ou une peur devant d’éventuelles poursuites judiciaires qu’une politique pensée et réfléchie : cela a abîmé l’image de l’Etat sans responsabiliser les citoyens, ce qui est, à plus ou moins long terme, dangereux, surtout au regard des défis qui attendent notre pays dans les années et décennies prochaines. Cette politique coercitive de l’Etat, qui n’est pas nouvelle en France mais a tendance désormais à tenir lieu de stratégie quand elle ne devrait être, pour prouver son efficacité, qu’une tactique temporaire et bien délimitée dans le temps, tend à un certain étatisme, le contraire apparent du libéralisme. « Apparent ? », s’étonneront certains : oui, car le libéralisme, dans l’histoire, s’est parfois marié avec un étatisme que, par facilité plus que par discernement, l’on nommait autoritarisme.

 

Durant son premier quinquennat (puisque les sondages semblent nous annoncer et nous condamner au second…), le président Macron s’est retrouvé face à de multiples oppositions dont certaines n’étaient que les conséquences de son libéralisme revendiqué : les Gilets Jaunes en ont été une synthèse « plurielle » qui n’a pas eu de débouché proprement politique malgré leur caractère éminemment politique. Sans doute parce que le caractère populaire de cette révolte (une insurrection ?) a disparu dans la fumée des affrontements et dans les ambiguïtés de celle-ci, aggravées par la tentative de récupération par ceux-là mêmes qui, à l’origine, avaient tenté de discréditer le mouvement de l’extérieur avant de le disqualifier de l’intérieur ; sans doute aussi parce que le gouvernement a joué sur cette « grande peur des bien-pensants » que Georges Bernanos n’a eu, jadis, de cesse de dénoncer avec des mots de passion et de colère, et qui a, une fois de plus, débouché sur « la radicalisation des modérés » maquillée en « maintien de l’ordre » quand l’Ordre, en définitive, avait déserté le camp de la République.

 

Et demain ? La réélection probable de l’actuel locataire de Mme de Pompadour ne mettra pas un terme aux soucis de la France et aux mécontentements des Français, et il n’est pas interdit de penser que nous entrons dans une période de turbulences sociales et politiques, sociales avant que d’être politiques sans doute, ce qui n’empêchera pas de penser « en politique » les enjeux d’une telle situation. La posture contestatrice, pour agréable qu’elle soit, est vaine si elle ne s’accompagne pas d’une proposition alternative construite : je ne suis pas un nihiliste mais un amoureux de la France, un « nationiste » selon l’heureuse formule de Pierre Boutang, et cela interdit de pratiquer la politique du pire qui, comme le soulignait Maurras (qui n’a pas toujours été le meilleur praticien de ses formules…), est « la pire des politiques ». En ce sens, un royaliste ne peut être un « émigré de l’intérieur » mais se doit de suivre les débats de notre temps, et s’engager pour les causes de la justice sociale et de la pérennité nationale sans attendre une Monarchie royale qui, si elle paraît nécessaire, est encore loin d’être une évidence pour nos concitoyens.

 

 

 

 

 

 

Notes : (1) : Il nous faudra revenir, en particulier, sur la proposition d’une plus grande autonomie des lycées qui rejoint une vieille revendication (toujours actuelle) des royalistes, mais aussi sur le « retour » du nucléaire qui, là aussi, ne peut nous laisser complètement indifférents…